Archive dans juillet, 18 2022

Abstracts : C111: Résultat de la symphyse pleurale des épanchements pleuraux néoplasiques

S. Diatta, F. Arroye, NF. Sow, A. Ndiaye, PA. Dieng, M. Gaye, AG. Ciss.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c111.BLNC9373

ABSTRACT

INTRODUCTION : Un épanchement pleural néoplasique survient chez 50% des patients atteints de cancer métastatique. Il entraine une réduction significative de la qualité de vie par la dyspnée, la toux et par les ponctions itératives qu’il engendre. Le but de la symphyse pleurale est d’améliorer la qualité de vie. Nous rapportons les résultats de la prise en charge des pleurésies néoplasiques dans le service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire (CTCV) de l’Hôpital de Fann. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective sur trois ans incluant tous les patients admis dans le service de CTCV pour la prise en charge d’une suspicion de pleurésie néoplasique. Les paramètres étudiés ont été : l’âge, le sexe, la symptomatologie, le terrain, le type de néoplasie, les traitements antérieurs reçus, le délai entre l’épanchement et la chirurgie, les résultats et le geste de la thoracoscopie. RESULTATS : Durant la période d’étude, 28 patients ont été colligés dont 20 femmes et huit hommes. L’âge variait entre 26 et 64 ans. La majorité des patients avaient un antécédent de cancer. La principale symptomatologie était la dyspnée. La vidéothoracoscopie a permis d’objectiver des lésions nodulaires sur la plèvre dont l’examen extemporané a permis de confirmer la néoplasie chez 26 patients et une lésion de tuberculose évolutive chez un. La symphyse pleurale par talcage a été réalisée chez 22 patients. Le talcage n’a pas été réalisé pour défaut de ré-expansion pulmonaire chez quatre patients et du fait de l’origine infectieuse chez un. Le geste a permis de d’améliorer la qualité de vie chez tous les patients. Quatre d’entre eux ont eu un drain définitif et une récidive de la pleurésie est survenue chez un patient sur le côté controlatéral. CONCLUSION : La vidéothoracoscopie est la première indication devant tout patient cancéreux présentant une pleurésie. Elle permet de poser le diagnostic de la pleurésie et de réaliser la symphyse pleurale, ce qui permet une amélioration de la qualité de vie des patients.

Abstracts : C110: Résultats oncologiques et morbidité de la cystoprostatectomie totale au CHU Aristide le Dantec

C. Ze Ondo, EM. Diaw, A. Traoré, B. Sine, A. Sarr, B. Fall, AK. Ndoye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c110.JKJW5483

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le but était d’évaluer les résultats oncologiques et la morbidité de la cystoprostatectomie totale (CPT). MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive, colligeant 19 patients sur une période allant de Septembre 2011 à Mai 2018, dans le service d’Urologie du CHU Aristide le Dantec. RESULTATS : La moyenne d’âge était de 58 ans avec des extrêmes de 32 et 77 ans. Le sex-ratio était de deux. La CPT avait consisté en une pelvectomie antérieure suivie d’une urétérostomie cutanée trans-iléale selon Bricker chez six femmes, en une cystoprostatectomie radicale associée à une urétérostomie cutanée trans-iléale selon Bricker chez 12 hommes et à une entérocystoplastie de remplacement selon Studer chez un homme. La morbidité postopératoire précoce consistait en un cas de suppuration pariétale (grade I), deux cas d’éviscération (grade IIIb), un cas de fistule digestive (grade IIIb), et un cas de péritonite urinaire (grade IIIb) secondaire à un lâchage de suture de l’anastomose urétéro-iléale chez le patient avec la néovessie de Studer. Ce patient était décédé en réanimation après la réfection chirurgicale de l’anastomose urétéro-iléale. Les complications tardives étaient un cas de pyélonéphrite aiguë, trois mois après la cystectomie et un cas d’occlusion intestinale aigüe. Deux patients atteints de carcinome urothélial avaient reçu une chimiothérapie adjuvante en utilisant le protocole M-VAC. Après un suivi moyen de 15 mois nous avons enregistré 13 décès, trois patients ont été perdus de vue et trois autres ont respectivement vécu 50, 68 et 80 mois après la cystectomie. La survie globale moyenne était de 15 mois (4,2 à 25,8 mois) avec une survie médiane de six mois. Le seul patient qui avait une néovessie selon Studer était décédé une semaine après cystectomie. La survie globale moyenne après pelvectomie précédente était de 17,2 mois et celle après cystoprostatectomie était 15,18 mois. CONCLUSION : Ce travail mettait en évidence le très mauvais pronostic des cancers de la vessie dans notre contexte lié au stade avancé des tumeurs au moment du diagnostic.

Abstracts : C109: Coût annuel de la prise en charge du cancer de la prostate de 105 patients hospitalisés à l’Hôpital Général Idrissa Pouye en 2018

M. Jalloh, M. Ndoye, TA. Diallo, J. Mouanza, A. Diallo, MM. Mbodji, I. Labou, L. Niang, S. Gueye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c109.OPFY7382

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer de la prostate fait partie des maladies chroniques non transmissibles qui touche essentiellement les hommes âgés de plus de 50 ans. Son incidence augmente avec l’âge et est connue pour être plus élevée chez les noirs à causes de certaines prédispositions génétiques. Les personnes atteintes sont en majorité à la retraite avec un pouvoir d’achat limité. Le but de notre étude est d’évaluer le coût de la prise en charge du cancer de la prostate en milieu hospitalier. MATERIELS ET METHODES : Nous avons effectué une étude descriptive, médico-économique auprès des patients diagnostiqués de cancer de la prostate et hospitalisés à l’Hôpital Général Idrissa Pouye en 2018. RESULTATS : Un effectif de 105 patients était inclus. La moyenne d’âge était de 70 ans et la tranche d’âge la plus représentée était celle de 60 à 69 ans avec 48%. Une hospitalisation était nécessaire pour la majorité des patients. Le mode d’admission en hospitalisation était à 100% et le mode de sorti le plus fréquent était le retour à domicile à 93% avec une durée moyenne de séjour en hospitalisation de sept jours. Il y avait 62% de patients retraités, 8% de cultivateurs et 7% de commerçants. L’adénocarcinome de la prostate était le seul type histologique retrouvé. La forme avancée de cancer de la prostate avec des métastases était de 81% contre 16% de formes localisées et 3% et de formes localement avancées. Le traitement curatif était possible chez 16% de l’effectif contre 84% de cas de traitement palliatif. En effet, huit patients ont subi une prostatectomie radicale dont deux ayant une radio-hormonothérapie complémentaire et huit autres ont eu une radio-hormonothérapie seule. Le BAC médicamenteux était indiqué chez 63 patients, la pulpectomie testiculaire chez 14 autres. La RTUP était combiné à la pulpectomie chez un patient, suivi d’un traitement hormonal chez neuf patients et suivi d’une radio-hormonothérapie chez un patient. La chimio-hormonothérapie était effectuée chez un patient. Le coût des actes de diagnostic était estimé à 28.497.000 Fcfa, celui des indications thérapeutiques à 168.149.700 Fcfa et celui des actes de suivi estimé à 3.463.900 Fcfa. Le montant annuel de la prise en charge des 105 patients était de 200.110.600 Fcfa, soit un coût moyen estimé à environ 1.905.815 Fcfa par patient et par an. CONCLUSION : Les difficultés de la prise en charge du cancer de la prostate sont en partie liées à une inaccessibilité financière des patients. La réduction de la morbidité et de la mortalité de cette pathologie pourrait passer par la vulgarisation et la mise à disposition élargie des avantages de la CMU à toutes les catégories socio-professionnelles dans les EPS mais également par la recherche génétique et la biologie moléculaire pour une meilleure précision des approches thérapeutiques.

Abstracts : C108: Parcours de soins du patient atteint de cancer du pancréas au Sénégal : Expérience du service de chirurgie générale du CHU le Dantec

AO. Touré, ML. Gueye, Y. Sèye, M. Seck, M. Cissé, M. Dieng.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c108.WCEX5508

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du pancréas exocrine est caractérisé par sa découverte tardive, le plus souvent. Ce qui explique son pronostic sombre même dans les pays les mieux équipés sur le plan sanitaire. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive sur quatre ans incluant tous les patients pris en charge pour cancer du pancréas durant cette période avec étude des caractéristiques du parcours de soins (diagnostiques et thérapeutiques). RESULTATS : Le parcours de nos patients était caractérisé par une lenteur à la consultation (4,8 mois), un diagnostic tomodensitométrique à un stade avancé (81,7%) et un délai de prise en charge chirurgicale long (30 jours en moyenne avec des extrêmes d’un et 45 jours). La chirurgie était palliative dans 88,6% des cas et la survie nulle à quatre ans. CONCLUSION : Notre contexte de sous-développement fait que le parcours en cas de cancer du pancréas est particulièrement difficile d’où nos résultats qui encore moins que dans la littérature.

Abstracts : C107: Chirurgie des tumeurs neuroendocrines (TNE) gastro-intestinales et pancréatiques : Mise au point sur les indications, techniques et résultats

M. Seck, AO. Touré, O. Thiam, AO. Diagne, M. Ndiaye, M. Cissé, O. Ka, M. Dieng.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c107.OVXJ9711

ABSTRACT

Les tumeurs neuroendocrines sont définies par des aspects cliniques, biologiques, anatomo-pathologiques et radiologiques très variés. La chirurgie de ces tumeurs, après l’étape diagnostique plus ou moins difficile, doit prendre en compte le caractère fonctionnel ou pas, la nature maligne ou pas, la localisation tumorale, l’extension de la tumeur, l’association à d’autres lésions, dans le cadre des grands syndromes endocrinien. L’aspect pluridisciplinaire dans la prise en charge des TNE est le seul garant d’un traitement optimal. Les techniques chirurgicales sont fortement conditionnées par la tumeur et son siège. Les différentes situations nosologiques que nous pouvons rencontrer sont : le gastrinome avec le syndrome de Zollinger-Ellison, l’insulinome, le somatostatinome, le VIPome, le syndrome carcinoïde. La plupart de ces tumeurs peuvent s’intégrer dans la Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1 (NEM1) qui peut rendre la chirurgie plus agressive, plus mutilante avec des résultats quasiment aléatoires. Tous les segments intestinaux peuvent être atteints, ainsi que l’appendice, ce qui rend les techniques d’exérèse différentes. Les résultats de la prise en charge des TNE est très variable et dépends ainsi de plusieurs facteurs.

Abstracts : C106: Radiothérapie des cancers du col de l’utérus stade IVA : A propos de 24 cas

MM. Dieng, O. Siby, A. Baldé, AS. Badiane, A. Sall, I. Thiam, NF. Kane Ba.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c106.ZPOB3471

ABSTRACT

INTRODUCTION : Les cancers du col utérins sont relativement fréquents dans les services de radiothérapie en Afrique. La prise en charge des cancers localement avancés repose sur une radio-chimiothérapie suivie d’une curiethérapie utérovaginale. Nous avons mené une étude rétrospective pour évaluer la radiothérapie dans les cancers du col utérin stade IV. MATERIELS ET METHODES : C’est une étude rétrospective, descriptive. Elle porte sur toutes les patientes présentant un carcinome du col de l’utérus de stade IVA ayant reçu une radiothérapie à l’Institut Joliot Curie de l’Hôpital Aristide le Dantec. Elle concerne la période allant de Janvier 2018 à Décembre 2019. Au total, 24 patientes ont été recrutées. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos patientes était de 51 ans, avec des extrêmes de 34 et 78 ans. L’âge à la première grossesse était en moyenne de 17,87 ans. La grande multiparité a été retrouvée chez 16 de nos patientes, soit 66,16% des cas. Les métrorragies et les hydrorrhées ont été retrouvées chez toutes les patientes. Les douleurs pelviennes, troubles urinaires, troubles digestifs ont été retrouvés chez respectivement 87,5%, 58,3% et 29,2% des patientes. Dix-sept patientes (70,9%) avaient un état général altéré. Le type histologique prédominant était le carcinome épidermoïde retrouvé dans 22 cas (91,6%). L’anémie a été retrouvé chez 14 patientes, soit 58,4%. Une chimiothérapie néoadjuvante a été faite chez 21 de nos patientes (87,5%). Les patientes ont reçu entre trois et 12 cures. Le protocole de chimiothérapie le plus utilisé était à base de carboplatine + paclitaxel. La radiothérapie a été exclusive chez 20 patientes, une radio-chimiothérapie concomitante a été faite chez quatre patientes. Une radiothérapie normo-fractionnée à visée curative a été faite chez 13 patientes soit 54,2% et une radiothérapie hypo-fractionnée à visée palliative a été faite chez les 11 autres patients soit 45,8%. Aucune patiente n’a eu une intervention chirurgicale. Une réponse objective a été retrouvée dans 17 cas (70,8%) dont huit chez les patientes qui ont reçu une radiothérapie hypo-fractionnée et neuf chez les patientes traitées par radiothérapie normo-fractionnée à dose curative. Cinq patientes (20,8%) ont eu une toxicité aigüe et sept (29,2%) une toxicité tardive. Après trois ans de suivi : cinq patientes (29,2%) ont eu une poursuite évolutive locorégionale, neuf patientes (37,5%) ont présenté une récidive locorégionale, quatre patientes (16,7%) ont présenté des métastases à distance. Les métastases étaient ganglionnaires et pulmonaires. La survie globale était de 65,6% à un an et de 26,8% à trois ans. La survie sans maladie était de 37,5% à un an et de 12,5% à trois ans. CONCLUSION : La radiothérapie à visée normo-fractionnée ne semble pas supérieure à la radiothérapie hypo-fractionnée palliative en termes de réponse clinique dans le cancer du col de stade IVA.

Abstracts : C105: Problématique des cancers du col utérin au Sénégal : Etude de cohorte rétrospective

M. Mané, AS. Koné, L. Guèye, S. Huchard, A. Ayémou, A. Dem, MM. Dieng, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c105.OGUP1006

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du col utérin est le 4ème cancer de la femme dans le monde, et le 2ème en Afrique, aussi bien en termes d’incidence que de mortalité. Son diagnostic est souvent réalisé dans nos contrées à un stade localement avancé, rendant la radio-chimiothérapie concomitante (RCC) indispensable. Toutefois, l’accès à la radiothérapie (RT) reste encore très limité, imposant la mise en route d’une chimiothérapie dite d’attente, dont le but principal serait de ralentir la progression locale de la maladie et d’éviter une probable dissémination micro-métastatique. L’objectif était d’évaluer l’impact de notre pratique clinique quotidienne sur la réponse tumorale, la toxicité, la qualité de vie, la compliance au traitement et les taux de survie. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective incluant des patientes prises en charge pour un carcinome épidermoïde du col utérin en 2019 au Service de RT du Centre Hospitalier National Dalal Jamm. RESULTATS : Les 49 patientes, d’âge médian de 56 ans, avaient une maladie localement avancée dans 80%. Une chimiothérapie d’attente a été réalisée dans 53%, avec le doublet carboplatine et paclitaxel dans 81%. La réponse thérapeutique était objective chez 68% des patientes. Le délai médian entre le diagnostic et le début de la RT était de cinq mois. Une RCC a été réalisée chez 45 patientes. L’étalement médian de la RT était de 55 jours. Seule une toxicité de grade ≤2 a été retrouvée et elle était essentiellement digestive (45%), cutanée (18%) et urinaire (10%). Le taux de SSP à deux ans dans le groupe chimiothérapie d’attente était de 87% versus 81% dans le groupe RCC seule avec une p-value de 0,55. CONCLUSION : L’accès à une prise en charge optimale dans les délais constitue un problème. La chimiothérapie d’attente en permettant d’obtenir une réponse tumorale objective sans engendrer une toxicité majeure ni altérer la compliance à la RCC, pourrait gagner une place dans l’arsenal thérapeutique dans les PVD, ou l’accès dans les délais à la RT constitue un véritable problème.

Abstracts : C104: Arcthérapie volumétrique synchrone dans le cancer du sein bilatéral : Première expérience au Sénégal : A propos de deux cas

M. Mané, AS. Koné, J. Nguessan, A. Ayémou, AA. Kassé, MM. Dieng, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c104.XJSR1627

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du sein bilatéral (CSB), qu’il soit synchrone ou métachrone ne représente pas une entité exceptionnelle. Toutefois, il pose souvent le problème de sa radiothérapie (RT), du fait de l’étendue et de la complexité des volumes-cibles (VC) à couvrir, d’où l’intérêt des nouvelles techniques de radiothérapie (RT). L’objectif était d’analyser les résultats dosimétriques et cliniques d’une arcthérapie volumétrique (VMAT) synchrone chez des patientes traitées pour un CSB. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait de patientes diagnostiquées d’un CSB et irradiées au Centre International de Cancérologie de Dakar (CICD). Les VC ont été délinéés selon les guidelines du RTOG et de l’EORTC. Les prescriptions de dose étaient de 50 Gy sur la paroi, 60 Gy sur la cavité de tumorectomie, 50 Gy sur la glande mammaire et 47,5 Gy sur les aires ganglionnaires, le tout en 25 séances selon la technique du boost intégré (SIB). Les contraintes de prescription étaient que 95% ou plus de la dose prescrite (sans dépasser 107%) devaient couvrir au moins 95% des PTV. Pour les organes à risque (OARs), 30% du poumon ne devait pas recevoir plus de 20 Gy et la dose moyenne ne devait pas dépasser 13 Gy. La dose moyenne au cœur ne devait pas dépasser 5 Gy, ou sinon 10% du cœur ne devait pas recevoir plus de 20 Gy ou 5% ne devait pas recevoir plus de 40 Gy. RESULTATS : Malgré la complexité des VC pariétaux, mammaires et ganglionnaires, les contraintes dosimétriques étaient respectées avec une excellente couverture, chez nos deux patientes de 63 ans et 46 ans, soit une couverture de plus 95% ou plus des VC par 95% des doses prescrites.  Les principaux OARs que sont le cœur et les poumons étaient épargnés, avec des contraintes acceptables. Sur le plan clinique, seule une radiodermite de grade 1 a été notée. CONCLUSION : Ces premiers cas sénégalais de cancer du sein bilatéral traité de façon synchrone par VMAT démontrent l’efficacité de cette technique ainsi que son innocuité. Toutefois, elle devra se faire avec précaution particulièrement dans cette indication en attendant d’avoir un recul suffisant.

Abstracts : C103: Intérêt du Paclitaxel – Bévacizumab dans le cancer du sein triple négatif métastatique à Abidjan

KY. Kouassy, O. Kimso, K. Traore, BA. Oddo, A. Edoukou, DR. Niang, KA. Gaetan. SI. Mounkeila, M. Toure, I. Adoubi.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c103.JSLE2071

ABSTRACT

INTRODUCTION : Les cancers du sein triple négatif sont réputés être de mauvais pronostique avec une extension métastatique précoce. Leur schéma thérapeutique se réduit le plus souvent en une chimiothérapie auquel s’associe depuis quelques années des anti-angiogéniques notamment le Bévacizumab. L’obectif était d’évaluer l’intérêt de l’association Paclitaxel – Bévacizumab sur une cohorte de patientes porteuses d’un cancer du sein triple négatif métastatiques. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective, descriptive et analytique portant sur 34 cas de patientes porteuses d’un adénocarcinome du sein histologiquement confirmé au service de Cancérologie du Centre Hospitalo-Universitaire de Treichville sur une période de deux ans (Janvier 2018 – Décembre 2019). RESULTATS : L’âge moyenne des patientes était de 39 ± 9,6 ans, avec des extrêmes de 30 et de 69 ans. Peu de toxicités grade 3 – 4 associées au Bévacizumab ont été reportées. Trois patientes avaient une réponse complète et 38% des patientes un bénéfice clinique. Le poumon (29,7%) et le cerveau (22.2%) étaient les localisations les plus représentées. Nous avons répertorié 16 décès, soit 47%. La survie sans progression des patientes était de 8,11 ± 4,3 mois. La survie globale était de 11,27 ±n5.3 mois sous Paclitaxel – Bévacizumab. CONCLUSION : Cette association a montré des réponses objectives modestes avec cependant un profil de tolérance acceptable. Le taux de survie globale est également modeste ; par contre la SSP semble être satisfaisante notamment chez les patientes ayant un intervalle libre supérieur à 24 mois.

Abstracts : C102: Evaluation des facteurs pronostiques dans le cancer du sein chez la femme au Sénégal : A propos de 288 cas

M. Ndiaye, S. Dieng, J. Thiam, AC. Diallo, D. Diouf, S. Ka, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c102.FSGJ6112

ABSTRACT

INTRODUCTION : Au Sénégal, le cancer du sein représente le deuxième cancer féminin et pose un problème de santé public majeur. Le but de ce travail était d’évaluer les facteurs pronostiques dans l’évolution du cancer du sein chez la femme. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une période sur un an allant du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2008 portant sur l’ensemble des femmes suivies pour cancer du sein au service de cancérologie à l’Institut Joliot Curie. Ainsi, 288 patientes atteintes de cancer du sein ont été colligés. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos malades était de 47,32 ans. La parité moyenne était de 4,9 enfants par femme. Vingt-deux soit 7% des patientes avaient un antécédent de cancer. Cliniquement, la taille tumorale était classée T4 chez 180 patientes soit 81%. Une atteinte ganglionnaire chez 188 patientes (65,2%). Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant avec 90,3% des cas. Une prédominance des grades SBRII et SBRIII a été observé (respectivement 41 et 46%). Les récepteurs hormonaux (RH) étaient positifs dans huit cas (24%). La surexpression du gène Her2 était retrouvée chez seulement quatre patientes sur 30. Les limites de la chirurgie étaient précisées chez 48 patientes avec des marges envahies chez sept patientes (14,5%). La présence d’emboles vasculaires était notée chez 18 patientes parmi les 29 dont la recherche a été effectuée chez 179 patientes soit 62%. Au moment du diagnostic initial, 45 patientes soit 19,7% des malades présentaient au moins une métastase distance. La majorité des patientes étaient reçues à un stade avancé (89%, classées entre stade III et IV). Une seule patiente était reçue au stade I. La survie globale pour les cancers du sein était à 72% à trois ans et 30% à cinq ans. La survie globale à cinq ans des patientes au stade localisé de la maladie était de 85% contre 5% pour les patientes au stade avancé. CONCLUSION : Les facteurs pronostiques sont multiples et souvent péjoratifs chez nos patients avec une prédominance des femmes jeunes, des cancers localement avancés et des formes biologiques agressifs.

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