Abstracts : C30: Facteurs pronostiques initiaux et résultats du traitement des lymphomes non hodgkiniens à Dakar

Abstracts : C30: Facteurs pronostiques initiaux et résultats du traitement des lymphomes non hodgkiniens à Dakar

A. Ndiaye, EHD. Niang, BF. Faye, S. Fall, M. Seck, SA. Touré, K. Sarr, ML. Camara, I. Disongo, E. Lontsi, E. Motassi, FSD. Ndiaye, S. Diop.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c30.Ub2Y313AJz

ABSTRACT

INTRODUCTION : La prise en charge des lymphomes malins non hodgkiniens au Sénégal se heurte au manque d’outils d’exploration et à l’inaccessibilité des anticancéreux. L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs pronostiques au diagnostic et d’évaluer leur évolution sous traitement. MATERIELS ET METHODES : Nous avions réalisé une étude prospective du 1er Janvier 2018 au 3 Juillet 2020 portant sur les cas de lymphome non hodgkinien. Les facteurs pronostiques initiaux étaient évalués selon l’index pronostique international pour le lymphome B diffus à grande cellules et les lymphomes T, le Mantle Cell Lymphoma International Prognostic Index et le Follicular lymphoma International Index respectivement pour le lymphome du manteau et les lymphomes à petites cellules. Les lymphomes B diffus à grandes cellules, ceux du manteau et ceux à petites cellules étaient traitée selon le protocole associant cyclophosphamide, doxorubicine, oncovin et prednisone (CHOP) associé ou non au rituximab, les lymphomes T bénéficiaient d’un protocole CHOP. L’évolution a été évaluée sur la réponse au traitement et la survie. L’analyse des données a été effectuée avec le logiciel SPSS (Statistical Package for Sciences Socials) version 18. La courbe de survie de Kaplan Meier a été utilisée pour évaluer la probabilité de survie des patients. La comparaison des probabilités de survie entre les différents groupes était faite à partir du test Log-rank avec un seuil de significativité p<0,05. RESULTATS : Nous avions inclus 40 patients dont 30 hommes et 10 femmes avec un sex-ratio de trois. L’âge moyen des patients était de 43,38 ans (écart type=15,87). Le délai moyen entre le début des symptômes et la confirmation diagnostique était de 7,4 mois. La durée totale du suivi de la cohorte était de 30,5 patient-années. Les lymphomes B représentaient 57,5% des cas, les formes T 27,5% des cas, la forme immuno-phénotypique n’a pas été déterminée dans 15% des cas. Vingt-cinq patients (67,6% des cas) étaient à un stade avancé au diagnostic. Le pronostic initial était défavorable dans 29,7% des cas, tout type histologique confondu. La survie globale à 30 mois était de 70%, celle du lymphome à petites cellules était de 100%, pour le DLBCL et le lymphome à cellules T elle était respectivement de 85% et 55%. Il n’y avait pas de différence de survie selon le sexe, la localité, la profession, le délai avant la consultation ou le diagnostic (p supérieur à 0,5). CONCLUSION : Nos patients étaient reçus à un stade avancé de leur maladie au diagnostic. La survie globale à 30 mois était courte. Un diagnostic précoce et une meilleure accessibilité à l’immuno-chimiothérapie pourraient améliorer ces résultats.

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