Catégory dans Issue 1 Supplement

Abstracts : C18: Traitement du cancer invasif du col de l’utérus aux stades précoces à l’Institut Joliot Curie de Dakar de 2015 à 2020

PB. Yaméogo, S. Ka, J. Thiam, S. Dieng, M. Ndiaye, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c18.w6Tg81pSKN

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le traitement du cancer invasif du col de l’utérus est sujet à des évolutions dans le temps. L’objectif de notre étude était de décrire le traitement du cancer invasif du col de l’utérus au stade précoce à l’Institut Joliot Curie de 2015 à 2020. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective descriptive, de Janvier 2015 à Décembre 2020, à l’Institut Joliot Curie de Dakar incluant toutes les patientes ayant été traitées pour cancer invasif du col utérin à un stade précoce. Nous avions inclus au total 28 patientes. RESULTATS : L’âge moyen des patientes était de 49,54 ans. Onze patientes (39,3%) ont présenté un stade ≤IB1. La prise en charge chirurgicale a été à visée curative. La chirurgie a été première chez 14 patientes (60,87%). La voie d’abord était une laparotomie médiane sus et sous-ombilicale. La chirurgie était R0 dans 65,22%. Quatre cas de complications post-opératoires ont été enregistrés dont un cas de suppuration de la plaie opératoire, un cas de dysurie, un cas d’éventration post-opératoire et un cas de fistule recto-vaginale avec des prises en charge immédiates ou différées. La radio-chimiothérapie était néoadjuvante dans sept cas (36,84%), adjuvante dans 14 cas (50%). La chimiothérapie était néoadjuvante dans neuf cas (56,25%) et adjuvante dans sept cas (43,75%) avec des toxicités mineures relevées. Nous avions enregistré deux décès et neuf cas de récidives sur un ou plusieurs sites. La survie globale était de 28,78 ± 12,77 mois. CONCLUSION : Le traitement des stades précoces du cancer invasif du col repose sur la chirurgie. Cependant la radiothérapie, à travers la curiethérapie préopératoire se positionne comme une approche thérapeutique digne d’intérêt. Il en est de même pour la chirurgie conservatrice au profit des femmes jeunes avec désir de préservation de la fertilité malgré le cancer.

Abstracts : C17: Syndrome de Demons-Meigs simulant un cancer de l’ovaire : A propos d’un cas clinique à l’Hôpital Régional de Fatick

A. Mihimit, AI. Touré, A. Keita, M. Bah, ER. Pereira, OA. Oumar, ID. Diamé, MS. Diaby, B. Traoré, S. Ka, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c17.ObVELCpyOB

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le syndrome de Demons-Meigs associe une tumeur bénigne de l’ovaire et d’un épanchement thoracique et abdominal, il s’agit d’une pathologie rare dont le mécanisme physiopathologique n’est pas encore bien élucidé et fait souvent craindre souvent une néoplasie ovarienne du fait de l’existence de l’ascite et de l’élévation importante du CA-125. Nous rapportons dans cette observation le cas d’un syndrome de Demons-Meigs chez une jeune femme de 36 ans. OBSERVATION : Il s’agit de Mme MCN, quatre gestes, quatre pares, reçue pour douleur abdomino-pelvienne, une masse abdominale, à l’examen clinique, elle présentait un syndrome d’épanchement pleural et péritonéale avec une masse ovarienne et un taux de CA-125=406,6 UI/ml. L’échographie et le scanner abdominopelvien révélaient une masse ovarienne mixte à prédominance tissulaire avec une ascite de grande abondance. Une Laparotomie réalisée révélait une ascite de grande abondance, l’utérus et les trompes étaient sains, aucune lésion péritonéale suspecte, ovaire gauche est sain, une masse ovarienne droite de 300×150 mm. Une annexectomie droite a été réalisée. Les suites opératoires ont été simples avec assèchement des épanchements. La CA-125 de contrôle est revenue normale après six mois de suivi. Les résultats d’anatomie pathologique révèlent un fibrothécome. CONCLUSION : Bien que rare, le syndrome de Demons-Meigs doit être connu des chirurgiens car il peut simuler une néoplasie ovarienne évoluée. L’existence d’une ascite et/ou d’un épanchement pleural n’est pas forcément synonyme de malignité en présence d’une tumeur ovarienne. La reconnaissance préopératoire de ce syndrome est possible. Elle permet d’éviter la réalisation des gestes chirurgicaux lourds dans le traitement du cancer de l’ovaire et inutiles dans cette pathologie bénigne qui a un bon pronostic.

Abstracts : C16: Mettre en place une réunion de concertation pluridisciplinaire en oncologie-urologie : Analyse des données préliminaires

M. Ndoye, M. Jalloh, M. Mbodj, A. Diallo, TA. Diallo, A. Balde, L. Niang.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c16.OyReWyICqU

ABSTRACT

INTRODUCTION : Les réunions de concertation pluridisciplinaire constituent une étape incontournable dans l’amélioration de l’offre de soins en oncologie-urologie. Le but de ce travail consistait à présenter les résultats préliminaires obtenus après 12 mois d’activité régulière des RCP tenues à l’Hôpital Général Idrissa Pouye. MATERIELS ET METHODES : L’ensemble des paramètres étudiés étaient : le type des spécialités représentées, les paramètres démographiques-cliniques et paracliniques des patients, le diagnostic positif et d’extension de la maladie, mais aussi le suivi et l’évolution après décision RCP. RESULTATS : Au total, 205 dossiers de patients ont été étudiés, pour un âge moyen de 64 ans. Les patients hommes représentaient presque 90% des cas. Les tumeurs de la prostate étaient majoritairement représentées suivies des tumeurs de la vessie et du rein. La prise en charge pluridisciplinaire se faisait avec les urologues, radiothérapeutes, radiologues, oncologues et les pathologistes. CONCLUSION : La consolidation de ces rencontres pluridisciplinaires est un atout majeur dans la prise en charge des patients.

Abstracts : C15: Radiothérapie des lésions oligoprogressives dans le cancer de la prostate résistant à la castration : Impact sur l’hormonothérapie de deuxième génération

EHA. Baldé, K. Ka, I. Thiam, AS. Badiane, EHA. Sall, MM. Dieng, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c15.bRGHo3JsUf

ABSTRACT

INTRODUCTION : Dans le monde, le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme et la cinquième cause de décès par cancer chez l’homme. Après une phase initiale de sensibilité à la castration, l’évolution se fait inévitablement vers l’établissement d’une résistance à la castration, qui conduit à une détérioration du pronostic des patients. Les preuves sont insuffisantes pour suggérer que la prise en charge agressive de l’ensemble de la maladie métastatique retarderait l’initiation d’un nouveau traitement systémique. Il n’y a pas non plus de preuves claires d’un bénéfice en termes de survie sans récidive ou de survie globale. Nous rapportons ici les résultats oncologiques de patients traités par radiothérapie stéréotaxique ablative et conformationnelle sur des lésions oligométastatiques d’un cancer de la prostate résistant à la castration. MATERIELS ET METHODES : Une étude européenne multicentrique rétrospective de 2012 à 2020 a été réalisée. Nous ne présenterons que les patients traités au sein du département de radiothérapie de l’Institut Gustave Roussy (Villejuif). Tous les patients atteints de cancer de la prostate oligoprogressif ayant reçu une radiothérapie sur une ou plusieurs lésions en progression avant une hormonothérapie de deuxième génération ont été inclus. La survie a été calculée en utilisant la méthode de Kaplan-Meier. RESULTATS : Huit patients ont été traités par radiothérapie stéréotaxique et conformationnelle entre Août 2012 et Août 2020 dans le cadre d’un cancer de la prostate oligoprogressif résistant à la castration avant une hormonothérapie de deuxième génération. L’âge médian au moment du diagnostic de l’oligoprogression était de 73 ans avec un taux médian de PSA de 3,11 ng/ml. Neuf lésions ont été diagnostiquées par PET-scan PSMA. Toutes les lésions ont été traitées par radiothérapie avec différents schémas. Après un suivi médian de 12,5 mois, sept patients ont montré une réponse biochimique au traitement avec une diminution médiane du PSA de 67%. La médiane de survie sans progression clinique ou biochimique était de sept mois. La médiane de survie sans nécessité de traitement systémique supplémentaire était de neuf mois. Au cours de la période de suivi, six patients ont reçu une hormonothérapie de deuxième génération pour traiter leur rechute, et les deux autres n’ont présenté aucune rechute clinique ou biochimique. CONCLUSION : La radiothérapie peut être une alternative pour retarder l’introduction d’une hormonothérapie de deuxième génération, difficile d’accès, dans les pays en développement. Une étude prospective pourrait valider cette approche thérapeutique.

Abstracts : C14: Impact de la cytoréduction tumorale dans la prise en charge du cancer de la prostate métastatique au CHU Aristide le Dantec

C. Ze Ondo, B. Sine, A. Sarr, O. Sow, Y. Sow, AK. Ndoye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c14.hYvdl2Pryc

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le but était d’évaluer les résultats oncologiques et l’impact de la cytoréduction tumorale sur la survie des patients ayant un cancer de la prostate métastatique. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude prospective s’étalant sur une période de deux ans entre le 1er Janvier 2017 et le 31 Décembre 2019. Nous avons inclus 102 cas de cancer de la prostate métastatique hormonosensible. Les patients ont été divisés en un groupe 1 composés de 57 patients avec une suppression androgénique (SA) exclusive et, un groupe 2 constitués de 45 patients avec une SA associée à une chirurgie de désobstruction cervico-urétrale par voie endoscopique (RTUP) ou par voie ouverte (ECP). Nous avons comparé les deux groupes en utilisant les paramètres suivants : la PSA nadir, le délai d’atteinte du nadir de PSA, la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP). RESULTATS : Le nadir moyen du PSA était inférieur pour le groupe 2 (16,8 ± 1,6 ng/ml avec des extrêmes de 0,01 et 193,5 ng/ml) par rapport au groupe 1 (110,7 ± 17,9 ng/ml avec des extrêmes de 0,01 et 1.379 ng/ml). Le délai médian d’atteinte du PSA nadir était plus court chez les patients du groupe 1 (huit mois) que chez les patients du groupe 2 (trois mois) (p=0,025). La SG médiane était plus courte chez les patients du groupe 1 par rapport aux patients du groupe 2 (respectivement 14 et 24 mois ; p=0,03). La SSP était plus longue dans le groupe 2 comparée au groupe 1 (SSP médiane égale à 43 contre 20 mois). CONCLUSION : La cytoréduction tumorale a eu un impact positif sur les résultats oncologiques et la survie des patients avec un cancer de la prostate métastatique sous SA.

Abstracts : C13: Prostatectomie radicale : Expérience initiale au CHN de Pikine

A. Sarr, A. Dahbi, C. Ze Ondo, B. Sine, M. Ndiaye, EHM. Diaw, L. Niang, B. Diao, PA. Fall, AK. Ndoye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c13.zaGcb8tjo6

ABSTRACT

INTRODUCTION : La prostatectomie radicale est une chirurgie du cancer de la prostate qui consiste à l’ablation de la prostate et des vésicules séminales, d’où l’appellation prostato-vésiculectomie. Elle est indiquée pour les cancers de la prostate localisés ou localement avancés.  L’objectif de cette étude était de rapporter les aspects per- et post-opératoires de nos premiers cas de prostatectomie radicale et d’en évaluer les résultats carcinologiques et fonctionnels. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective, colligeant les dossiers des patients ayant eu une prostatectomie radicale dans le service de chirurgie du centre hospitalier national de Pikine (CHNP) entre Janvier 2016 et Décembre 2020. L’exploitation des dossiers médicaux et des registres nous avait permis de recueillir des données anamnestiques, cliniques et paracliniques. Données per-opératoires, de même que les résultats carcinologiques et fonctionnels ont été analysés. RESULTATS : Nous avons effectué 18 prostatectomies radicales durant la période d’étude. L’âge moyen des patients au moment du diagnostic était de 66,55 ans (57 ans et 74 ans). Neuf étaient classés ASA I (50%), et neuf classés ASA II (50%). La PSA totale moyenne était de 41,35 ng/ml avec des extrêmes de cinq et 169 ng/ml. L’examen anatomo-pathologique de la biopsie prostatique avait mis en évidence un adénocarcinome chez tous les patients. Cinquante pour cent de ces patients avaient un score de Gleason égal à six. Le bilan d’extension était sans particularité chez 15 patients. La durée moyenne d’intervention était de 178 minutes avec des extrêmes de 120 et 260 minutes. Le saignement per-opératoire variait entre 250 et 2.000 cc avec une moyenne de 1.105 cc. Treize patients avaient reçu une transfusion sanguine iso-groupe iso-rhésus en per-opératoire. Une discordance entre le stade TNM préopératoire et le stade pTNM était notée dans six cas. L‘incidence des complications immédiates était de 11,11% (une plaie rectale et une plaie urétérale). Un cas de sténose anastomotique a été rapporté. Huit patients étaient totalement continents. Dix patients avaient un dysfonctionnement érectile. A trois mois post-opératoires, le taux de PSAt moyen était de 2,04 ng/ml avec des intervalles de zéro et 8,21 ng/ml. CONCLUSION : Malgré la précarité du plateau technique, la prostatectomie radicale est faisable au CHNP avec des résultats carcinologiques et fonctionnels satisfaisants.

Abstracts : C12: Dépistage du cancer de la prostate : Pratique des médecins généralistes de la ville de Lomé

TM. Kpatcha, T. Darré, EV. Séwa, KH. Sikpa, G. Botcho, E. Padja, EA. Leloua, K. Tengu.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c12.vipY40N1rC

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer de la prostate est une maladie fréquente au-delà de 50 ans d’âge. Le diagnostic précoce par dépistage peut garantir une issue favorable de la prise en charge. L’objectif de l’étude était de rapporter la pratique du dépistage du cancer de la prostate par les médecins généralistes de la ville de Lomé. MATERIELS ET METHODES : Il s’est agi d’une enquête de pratique. Un questionnaire adressé aux médecins généralistes a permis d’étudier les paramètres suivants : le nombre d’années d’exercice du praticien, les critères du dépistage, les outils de dépistage et les facteurs motivant la demande d’un avis urologique. Les données ont été analysées par le logiciel Epi Info© version 7.1.5, le p-value était considéré significatif en dessous de 0,05. RESULTATS : Cent quatre-vingt médecins de 29 ans d’âge moyen ont été inclus. Cent cinquante-sept étaient de sexe masculin. La durée moyenne de l’exercice médical était de 35,2 mois (six à 204 mois). Les critères du dépistage étaient l’âge (47,2%), un antécédent familial de cancer (17,8%), l’âge supérieur à 50 ans associé aux symptômes du bas appareil urinaire (35%). L’expérience du praticien n’influait pas sur ces critères (p=0,12). Les outils du dépistage étaient le toucher rectal (TR) associé au dosage de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) (20,5%), la PSA seul (29,5%), le TR seul (6,6%), l’échographie sus-pubienne (32,3%) et l’échographie endorectale (11,1%). Le choix de l’outil du dépistage était lié à l’expérience du praticien (p=0,03). L’élément déterminant une consultation urologique était une PSA élevée (>4 ng/ml) indépendamment du TR. CONCLUSION : Le dépistage du cancer de la prostate est largement fait par les médecins généralistes de Lomé mais l’utilisation des critères et outils n’est pas optimale.

Abstracts : C11: Cancer de la prostate métastatique sous hormonothérapie : Facteurs influençant la survenue de la résistance à la castration

B. Sine, M. Ndiaye, O. Sow, A. Sarr, NA. Bagayogo, C. Ze Ondo, A. Ndiath, Y. Sow.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c11.vxVkWdOIRD

ABSTRACT

INTRODUCTION : L’objectif de cette étude était d’évaluer les facteurs influençant la survenue de la résistance à la castration dans le cancer de la prostate métastatique sous hormonothérapie. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive, analytique monocentrique sur une période de deux ans. Elle a intéressé les patients suivis pour cancer métastatique de la prostate sous hormonothérapie de première ligne et résistant à la castration. Les paramètres étudiés étaient : épidémiologique, clinique, paraclinique, PSA nadir, délai d’atteinte du nadir (TTN) et leur lien avec la survenue de la résistance à la castration. RESULTATS : La fréquence des cancers de la prostate résistants à la castration était de 28 patients par an. L’âge moyen était de 70,4 ± 7,9 ans. Un score ECOG ≥3 était plus fréquent ainsi que le stade cT2c. La médiane du PSA total initial était de 489,6 ng/ml (203,3 – 1.653,2). Tous les patients avaient un adénocarcinome. Le grade groupe 1 (Gleason 6) était plus fréquente. La médiane du PSA nadir était 19,3 ng/ml (3,7 – 102,1), celle du TTN de 5,5 mois (trois à neuf) et celle du délai de survenue de la résistance à la castration de 11 mois (six à 15,3). CONCLUSION : Le score de l’Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG), le stade clinique, le site métastatique, le nadir et son TTN semblaient exercer une influence sur le délai de survenue de la résistance à la castration (DSR). L’âge, l’envahissement ganglionnaire, la PSA total initial et le score de Gleason ne semblaient pas influencé la DSR.

Abstracts : C10: Tumeur rénale de l’adulte : Facteurs de risque et aspects histopathologiques dans notre centre

M. Ndiaye, B. Sine, AM. Gaye, N. Seck Ndour, A. Sarr, C. Zé Ondo, Y. Sow, B. Diao, AK. Ndoye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c10.tPBicAlij6

ABSTRACT

INTRODUCTION : La tumeur rénale est une néoformation tissulaire bénigne ou maligne (primitive ou secondaire) développée aux dépens du parenchyme rénal. Elle occupe le 2ème rang des cancers urologiques au Sénégal après le cancer de la prostate. Le but de cette étude était d’identifier les facteurs de risques et le type histologique des tumeurs du rein dans notre centre. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective menée dans notre centre sur une période de 10 ans (2009 à Juillet 2019), incluant tous les patients ayant eu une néphrectomie totale élargie ou une néphrectomie partielle indiquée pour une tumeur rénale avec des résultats histopathologiques de la pièce opératoire. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, les facteurs de risque, le type histologique, le grade de Fuhrman et la classification pTNM. L’analyse des données était faite à l’aide du logiciel Sphinx Démo© V5 et SPSS©. RESULTATS : Quarante-et-un patients étaient inclus avec un sex-ratio de 0,7. L’âge moyen était de 41,2 ± 16,4 ans. L’hypertension artérielle était le facteur de risque le plus observé dans notre série. La néphrectomie était totale élargie chez 97,5% (40) et partielle chez 2,5 % (un) des patients. A l’histologie, la taille moyenne de la tumeur était de 12,5 ± 4,3 cm. Le carcinome à cellules claires était plus fréquent. L’envahissement du fascia de Gérota était noté chez 2,3 % (un). Trois patients avaient une atteinte ganglionnaire et un seul avait un envahissement de la surrénale homolatérale. La classe pT2bNxMx était plus fréquente. CONCLUSION : Ces résultats montrent que le carcinome à cellules claires est le type histologique le plus observé dans notre centre suivi du carcinome papillaire.

Abstracts : C9: Endoscopie urinaire : bilan de six mois d’activité au CHU Kara (Togo)

TM. Kpatcha, KH. Sikpa, G. Botcho, EV. Sewa, K. Tengue.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c9.ta1Lykfwju

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le CHU de Kara a acquis une colonne d’endoscopie en Février 2021, ce qui a permis le démarrage de la chirurgie et des explorations endoscopiques urinaires dans cette structure du nord du Togo. L’objectif de l’étude était de faire une évaluation des six premiers mois d’activité endoscopique urinaire dans le service d’urologie au CHU de Kara. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive incluant tous les patients traités par une exploration endoscopique ou une chirurgie endoscopique durant la période d’étude (Février à Juillet 2021) dans le service d’urologie du CHU de Kara. Le matériel d’étude était le registre du bloc opératoire et les dossiers des patients. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe, le motif de l’intervention endoscopique, le geste endoscopique réalisé, les complications per- et post-opératoires. Les données ont été analysées par Excel©. RESULTATS : En six mois, 30 patients ont été traités par endoscopie. L’âge moyen était de 63,4 ans avec une prédominance masculine (sex-ratio=7,5). Les indications étaient dominées par l’hypertrophie prostatique. Les gestes endoscopiques réalisés étaient six endoscopies exploratrices (cystoscopies diagnostiques), deux montées d’endoprothèse urétérale, 20 résections endoscopiques de prostate (RTUP) et deux résections endoscopiques de vessie (RTUV). Aucune complication per-opératoire n’a été observée ; en post-opératoire, la seule complication était un saignement par chute d’escarre survenu neuf jours après une RTUP. CONCLUSION : Les premiers résultats de l’exploration et de la chirurgie endoscopiques au CHU de Kara sont encourageants.

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