Abstracts : C117: Apport de la cœlioscopie dans le diagnostic et la prise en charge du cancer de l’ovaire : Expérience de l’unité d’Oncologie et de Sénologie du Centre Hospitalier Aristide le Dantec

Abstracts : C117: Apport de la cœlioscopie dans le diagnostic et la prise en charge du cancer de l’ovaire : Expérience de l’unité d’Oncologie et de Sénologie du Centre Hospitalier Aristide le Dantec

M. Diallo, M. Guèye, AA. Diouf, A. Mbodji Sarr, A. Niass, KA. Guèye, A. Diouf.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c117.BEYR9216

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer de l’ovaire est un cancer dont la prise en charge est obligatoirement chirurgicale et la laparotomie est la voie d’abord par excellence. L’endoscopie planifiée dans la stratégie thérapeutique est d’un apport indéniable non seulement dans la confirmation diagnostique, mais également dans la décision opératoire d’emblée ou intervallaire. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une collecte prospective et descriptive sur une période de six ans au Centre Hospitalier National de Pikine. Elle regroupe 53 cas de cancers avancés de l’ovaire ayant bénéficié d’un traitement chimiothérapique et ou d’une chirurgie cytoréductrice. Ont été incluses toutes les patientes ayant une tumeur de l’ovaire aux stades avancés (III et IV de la FIGO). Ainsi, toutes les patientes avaient bénéficié d’une cœlioscopie première, pour établir un diagnostic histologique et de décider de la stratégie finale de pris en charge. RESULTATS : L’âge moyen des patientes était de 50 ans avec des extrêmes de 18 et de 75 ans corrélé à un index de masse corporel moyen de 24 kg/m² de surface corporelle. Notre étude portait sur 53 patientes, dont 33 d’entre elles avaient eu à bénéficier d’une chirurgie. Parmi elles, 21 patientes, soit 39,6% étaient classés au stade IIIC de la FIGO. L’évaluation de la carcinose péritonéale était faite en utilisant le score de Fagotti et l’Index de Carcinose Péritonéale (PCI) de Sugarbaker. En se basant sur le score de Fagotti, la chirurgie était possible dans 15% des cas. En ce qui concerne l’index de carcinose péritonéale de Sugarbaker, 17 patientes avaient un score inférieur à huit, alors que six d’entre elles avaient un score supérieur à 18. Dans notre série, la qualité de la chirurgie était évaluée à l’aide de la « completeness cancer resection » (CCR score), ainsi le résidu tumoral était nul dans 90,9% alors que 9,1% avait un résidu tumoral dont la taille était inférieure à 2,5 cm. Dans notre série, huit patientes avaient un score d’Aletti bas, 12 patientes avaient un score d’Aletti intermédiaire alors celui était élevé dans 3% des cas. Parmi les patientes ayant eu une chirurgie complète, 11 étaient classés au stade FIGO IIIC, cinq présentaient un score PCI supérieure ou égale à 18, 10 avaient un score d’Aletti intermédiaire et seules deux avaient un score de Fagotti supérieure ou égale à huit. La cœlioscopie avait permis de prendre une décision jugée acceptable dans tous les cas, soit en chirurgie d’emblée première soit en chirurgie d’intervalle avec un taux de résidu R0 dans plus de 90% des cas. CONCLUSION : La cœlioscopie devient de plus en plus incontournable pour le diagnostic et la décision de résecabilité des patientes au stade avancé du cancer de l’ovaire. En diminuant la morbidité liée à une laparotomie diagnostique elle permet en outre de leur permettre une chimiothérapie néoadjuvante sans délai.

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