Catégory dans Issue 1 Supplement

Abstracts : C108: Parcours de soins du patient atteint de cancer du pancréas au Sénégal : Expérience du service de chirurgie générale du CHU le Dantec

AO. Touré, ML. Gueye, Y. Sèye, M. Seck, M. Cissé, M. Dieng.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c108.WCEX5508

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du pancréas exocrine est caractérisé par sa découverte tardive, le plus souvent. Ce qui explique son pronostic sombre même dans les pays les mieux équipés sur le plan sanitaire. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive sur quatre ans incluant tous les patients pris en charge pour cancer du pancréas durant cette période avec étude des caractéristiques du parcours de soins (diagnostiques et thérapeutiques). RESULTATS : Le parcours de nos patients était caractérisé par une lenteur à la consultation (4,8 mois), un diagnostic tomodensitométrique à un stade avancé (81,7%) et un délai de prise en charge chirurgicale long (30 jours en moyenne avec des extrêmes d’un et 45 jours). La chirurgie était palliative dans 88,6% des cas et la survie nulle à quatre ans. CONCLUSION : Notre contexte de sous-développement fait que le parcours en cas de cancer du pancréas est particulièrement difficile d’où nos résultats qui encore moins que dans la littérature.

Abstracts : C107: Chirurgie des tumeurs neuroendocrines (TNE) gastro-intestinales et pancréatiques : Mise au point sur les indications, techniques et résultats

M. Seck, AO. Touré, O. Thiam, AO. Diagne, M. Ndiaye, M. Cissé, O. Ka, M. Dieng.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c107.OVXJ9711

ABSTRACT

Les tumeurs neuroendocrines sont définies par des aspects cliniques, biologiques, anatomo-pathologiques et radiologiques très variés. La chirurgie de ces tumeurs, après l’étape diagnostique plus ou moins difficile, doit prendre en compte le caractère fonctionnel ou pas, la nature maligne ou pas, la localisation tumorale, l’extension de la tumeur, l’association à d’autres lésions, dans le cadre des grands syndromes endocrinien. L’aspect pluridisciplinaire dans la prise en charge des TNE est le seul garant d’un traitement optimal. Les techniques chirurgicales sont fortement conditionnées par la tumeur et son siège. Les différentes situations nosologiques que nous pouvons rencontrer sont : le gastrinome avec le syndrome de Zollinger-Ellison, l’insulinome, le somatostatinome, le VIPome, le syndrome carcinoïde. La plupart de ces tumeurs peuvent s’intégrer dans la Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1 (NEM1) qui peut rendre la chirurgie plus agressive, plus mutilante avec des résultats quasiment aléatoires. Tous les segments intestinaux peuvent être atteints, ainsi que l’appendice, ce qui rend les techniques d’exérèse différentes. Les résultats de la prise en charge des TNE est très variable et dépends ainsi de plusieurs facteurs.

Abstracts : C106: Radiothérapie des cancers du col de l’utérus stade IVA : A propos de 24 cas

MM. Dieng, O. Siby, A. Baldé, AS. Badiane, A. Sall, I. Thiam, NF. Kane Ba.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c106.ZPOB3471

ABSTRACT

INTRODUCTION : Les cancers du col utérins sont relativement fréquents dans les services de radiothérapie en Afrique. La prise en charge des cancers localement avancés repose sur une radio-chimiothérapie suivie d’une curiethérapie utérovaginale. Nous avons mené une étude rétrospective pour évaluer la radiothérapie dans les cancers du col utérin stade IV. MATERIELS ET METHODES : C’est une étude rétrospective, descriptive. Elle porte sur toutes les patientes présentant un carcinome du col de l’utérus de stade IVA ayant reçu une radiothérapie à l’Institut Joliot Curie de l’Hôpital Aristide le Dantec. Elle concerne la période allant de Janvier 2018 à Décembre 2019. Au total, 24 patientes ont été recrutées. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos patientes était de 51 ans, avec des extrêmes de 34 et 78 ans. L’âge à la première grossesse était en moyenne de 17,87 ans. La grande multiparité a été retrouvée chez 16 de nos patientes, soit 66,16% des cas. Les métrorragies et les hydrorrhées ont été retrouvées chez toutes les patientes. Les douleurs pelviennes, troubles urinaires, troubles digestifs ont été retrouvés chez respectivement 87,5%, 58,3% et 29,2% des patientes. Dix-sept patientes (70,9%) avaient un état général altéré. Le type histologique prédominant était le carcinome épidermoïde retrouvé dans 22 cas (91,6%). L’anémie a été retrouvé chez 14 patientes, soit 58,4%. Une chimiothérapie néoadjuvante a été faite chez 21 de nos patientes (87,5%). Les patientes ont reçu entre trois et 12 cures. Le protocole de chimiothérapie le plus utilisé était à base de carboplatine + paclitaxel. La radiothérapie a été exclusive chez 20 patientes, une radio-chimiothérapie concomitante a été faite chez quatre patientes. Une radiothérapie normo-fractionnée à visée curative a été faite chez 13 patientes soit 54,2% et une radiothérapie hypo-fractionnée à visée palliative a été faite chez les 11 autres patients soit 45,8%. Aucune patiente n’a eu une intervention chirurgicale. Une réponse objective a été retrouvée dans 17 cas (70,8%) dont huit chez les patientes qui ont reçu une radiothérapie hypo-fractionnée et neuf chez les patientes traitées par radiothérapie normo-fractionnée à dose curative. Cinq patientes (20,8%) ont eu une toxicité aigüe et sept (29,2%) une toxicité tardive. Après trois ans de suivi : cinq patientes (29,2%) ont eu une poursuite évolutive locorégionale, neuf patientes (37,5%) ont présenté une récidive locorégionale, quatre patientes (16,7%) ont présenté des métastases à distance. Les métastases étaient ganglionnaires et pulmonaires. La survie globale était de 65,6% à un an et de 26,8% à trois ans. La survie sans maladie était de 37,5% à un an et de 12,5% à trois ans. CONCLUSION : La radiothérapie à visée normo-fractionnée ne semble pas supérieure à la radiothérapie hypo-fractionnée palliative en termes de réponse clinique dans le cancer du col de stade IVA.

Abstracts : C105: Problématique des cancers du col utérin au Sénégal : Etude de cohorte rétrospective

M. Mané, AS. Koné, L. Guèye, S. Huchard, A. Ayémou, A. Dem, MM. Dieng, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c105.OGUP1006

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du col utérin est le 4ème cancer de la femme dans le monde, et le 2ème en Afrique, aussi bien en termes d’incidence que de mortalité. Son diagnostic est souvent réalisé dans nos contrées à un stade localement avancé, rendant la radio-chimiothérapie concomitante (RCC) indispensable. Toutefois, l’accès à la radiothérapie (RT) reste encore très limité, imposant la mise en route d’une chimiothérapie dite d’attente, dont le but principal serait de ralentir la progression locale de la maladie et d’éviter une probable dissémination micro-métastatique. L’objectif était d’évaluer l’impact de notre pratique clinique quotidienne sur la réponse tumorale, la toxicité, la qualité de vie, la compliance au traitement et les taux de survie. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective incluant des patientes prises en charge pour un carcinome épidermoïde du col utérin en 2019 au Service de RT du Centre Hospitalier National Dalal Jamm. RESULTATS : Les 49 patientes, d’âge médian de 56 ans, avaient une maladie localement avancée dans 80%. Une chimiothérapie d’attente a été réalisée dans 53%, avec le doublet carboplatine et paclitaxel dans 81%. La réponse thérapeutique était objective chez 68% des patientes. Le délai médian entre le diagnostic et le début de la RT était de cinq mois. Une RCC a été réalisée chez 45 patientes. L’étalement médian de la RT était de 55 jours. Seule une toxicité de grade ≤2 a été retrouvée et elle était essentiellement digestive (45%), cutanée (18%) et urinaire (10%). Le taux de SSP à deux ans dans le groupe chimiothérapie d’attente était de 87% versus 81% dans le groupe RCC seule avec une p-value de 0,55. CONCLUSION : L’accès à une prise en charge optimale dans les délais constitue un problème. La chimiothérapie d’attente en permettant d’obtenir une réponse tumorale objective sans engendrer une toxicité majeure ni altérer la compliance à la RCC, pourrait gagner une place dans l’arsenal thérapeutique dans les PVD, ou l’accès dans les délais à la RT constitue un véritable problème.

Abstracts : C104: Arcthérapie volumétrique synchrone dans le cancer du sein bilatéral : Première expérience au Sénégal : A propos de deux cas

M. Mané, AS. Koné, J. Nguessan, A. Ayémou, AA. Kassé, MM. Dieng, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c104.XJSR1627

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du sein bilatéral (CSB), qu’il soit synchrone ou métachrone ne représente pas une entité exceptionnelle. Toutefois, il pose souvent le problème de sa radiothérapie (RT), du fait de l’étendue et de la complexité des volumes-cibles (VC) à couvrir, d’où l’intérêt des nouvelles techniques de radiothérapie (RT). L’objectif était d’analyser les résultats dosimétriques et cliniques d’une arcthérapie volumétrique (VMAT) synchrone chez des patientes traitées pour un CSB. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait de patientes diagnostiquées d’un CSB et irradiées au Centre International de Cancérologie de Dakar (CICD). Les VC ont été délinéés selon les guidelines du RTOG et de l’EORTC. Les prescriptions de dose étaient de 50 Gy sur la paroi, 60 Gy sur la cavité de tumorectomie, 50 Gy sur la glande mammaire et 47,5 Gy sur les aires ganglionnaires, le tout en 25 séances selon la technique du boost intégré (SIB). Les contraintes de prescription étaient que 95% ou plus de la dose prescrite (sans dépasser 107%) devaient couvrir au moins 95% des PTV. Pour les organes à risque (OARs), 30% du poumon ne devait pas recevoir plus de 20 Gy et la dose moyenne ne devait pas dépasser 13 Gy. La dose moyenne au cœur ne devait pas dépasser 5 Gy, ou sinon 10% du cœur ne devait pas recevoir plus de 20 Gy ou 5% ne devait pas recevoir plus de 40 Gy. RESULTATS : Malgré la complexité des VC pariétaux, mammaires et ganglionnaires, les contraintes dosimétriques étaient respectées avec une excellente couverture, chez nos deux patientes de 63 ans et 46 ans, soit une couverture de plus 95% ou plus des VC par 95% des doses prescrites.  Les principaux OARs que sont le cœur et les poumons étaient épargnés, avec des contraintes acceptables. Sur le plan clinique, seule une radiodermite de grade 1 a été notée. CONCLUSION : Ces premiers cas sénégalais de cancer du sein bilatéral traité de façon synchrone par VMAT démontrent l’efficacité de cette technique ainsi que son innocuité. Toutefois, elle devra se faire avec précaution particulièrement dans cette indication en attendant d’avoir un recul suffisant.

Abstracts : C103: Intérêt du Paclitaxel – Bévacizumab dans le cancer du sein triple négatif métastatique à Abidjan

KY. Kouassy, O. Kimso, K. Traore, BA. Oddo, A. Edoukou, DR. Niang, KA. Gaetan. SI. Mounkeila, M. Toure, I. Adoubi.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c103.JSLE2071

ABSTRACT

INTRODUCTION : Les cancers du sein triple négatif sont réputés être de mauvais pronostique avec une extension métastatique précoce. Leur schéma thérapeutique se réduit le plus souvent en une chimiothérapie auquel s’associe depuis quelques années des anti-angiogéniques notamment le Bévacizumab. L’obectif était d’évaluer l’intérêt de l’association Paclitaxel – Bévacizumab sur une cohorte de patientes porteuses d’un cancer du sein triple négatif métastatiques. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective, descriptive et analytique portant sur 34 cas de patientes porteuses d’un adénocarcinome du sein histologiquement confirmé au service de Cancérologie du Centre Hospitalo-Universitaire de Treichville sur une période de deux ans (Janvier 2018 – Décembre 2019). RESULTATS : L’âge moyenne des patientes était de 39 ± 9,6 ans, avec des extrêmes de 30 et de 69 ans. Peu de toxicités grade 3 – 4 associées au Bévacizumab ont été reportées. Trois patientes avaient une réponse complète et 38% des patientes un bénéfice clinique. Le poumon (29,7%) et le cerveau (22.2%) étaient les localisations les plus représentées. Nous avons répertorié 16 décès, soit 47%. La survie sans progression des patientes était de 8,11 ± 4,3 mois. La survie globale était de 11,27 ±n5.3 mois sous Paclitaxel – Bévacizumab. CONCLUSION : Cette association a montré des réponses objectives modestes avec cependant un profil de tolérance acceptable. Le taux de survie globale est également modeste ; par contre la SSP semble être satisfaisante notamment chez les patientes ayant un intervalle libre supérieur à 24 mois.

Abstracts : C102: Evaluation des facteurs pronostiques dans le cancer du sein chez la femme au Sénégal : A propos de 288 cas

M. Ndiaye, S. Dieng, J. Thiam, AC. Diallo, D. Diouf, S. Ka, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c102.FSGJ6112

ABSTRACT

INTRODUCTION : Au Sénégal, le cancer du sein représente le deuxième cancer féminin et pose un problème de santé public majeur. Le but de ce travail était d’évaluer les facteurs pronostiques dans l’évolution du cancer du sein chez la femme. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une période sur un an allant du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2008 portant sur l’ensemble des femmes suivies pour cancer du sein au service de cancérologie à l’Institut Joliot Curie. Ainsi, 288 patientes atteintes de cancer du sein ont été colligés. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos malades était de 47,32 ans. La parité moyenne était de 4,9 enfants par femme. Vingt-deux soit 7% des patientes avaient un antécédent de cancer. Cliniquement, la taille tumorale était classée T4 chez 180 patientes soit 81%. Une atteinte ganglionnaire chez 188 patientes (65,2%). Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant avec 90,3% des cas. Une prédominance des grades SBRII et SBRIII a été observé (respectivement 41 et 46%). Les récepteurs hormonaux (RH) étaient positifs dans huit cas (24%). La surexpression du gène Her2 était retrouvée chez seulement quatre patientes sur 30. Les limites de la chirurgie étaient précisées chez 48 patientes avec des marges envahies chez sept patientes (14,5%). La présence d’emboles vasculaires était notée chez 18 patientes parmi les 29 dont la recherche a été effectuée chez 179 patientes soit 62%. Au moment du diagnostic initial, 45 patientes soit 19,7% des malades présentaient au moins une métastase distance. La majorité des patientes étaient reçues à un stade avancé (89%, classées entre stade III et IV). Une seule patiente était reçue au stade I. La survie globale pour les cancers du sein était à 72% à trois ans et 30% à cinq ans. La survie globale à cinq ans des patientes au stade localisé de la maladie était de 85% contre 5% pour les patientes au stade avancé. CONCLUSION : Les facteurs pronostiques sont multiples et souvent péjoratifs chez nos patients avec une prédominance des femmes jeunes, des cancers localement avancés et des formes biologiques agressifs.

Abstracts : C101: Place de la chirurgie dans la prise en charge du cancer du sein au CHU Sourô Sanou à Bobo Dioulasso

OR. Somé, A. Dembélé, V. Konségré, H. Belemlilga, N. Yabré, N. Keita, C. Zaré, S. Ouattara.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c101.LZZP3550

ABSTRACT

INTRODUCTION : Décrire les résultats de la chirurgie dans la prise en charge des cancers du sein. MATERIELS ET METHODES : Il s’est agi d’une étude descriptive transversale du 31 Juillet 2015 au 31 Mai 2020 au CHU Sourô Sanou à Bobo Dioulasso. Elle a porté sur 368 cas de cancer du sein dont huit chez l’homme. L’âge moyen était de 46,6 (15 – 90) ± 12,1 ans. La tumeur était T4 dans 77% (n=283). Les stades III et IV représentaient respectivement un effectif de 149 (40,5%) et 134 (36,4%) patients. On notait un cancer triple négatif dans 53% (18/34). Les données sur la chirurgie ont été étudiées. RESULTATS : Deux cent trois patients (55%) avaient été opérés. Les lésions étaient non résécables dans 81 cas (22%). On répertoriait 84 patients perdus de vue (23%). La chirurgie curative a été réalisée chez 138 patients (37,5%). Parmi eux, 84% (116/138) avaient réalisé une chimiothérapie néoadjuvante. La chirurgie a été conservatrice avec plastie et curage axillaire chez 12 patientes (3,7%) et radicale type mastectomie selon Madden chez 128 patients (34,2%). Le nombre moyen de ganglions ramenés était de 11 avec des extrêmes allant de trois à 29. La mastectomie de propreté avait été réalisée chez 65 (17,7%) patients. La morbidité était de 30% (cœlome, suppuration, retard de cicatrisation). La survie à un an était de 50%. Cette survie était liée au stade de la maladie avec une différence statistiquement significative (p=0,00074). CONCLUSION : Le stade localement avancé et le coût élevé de la chimiothérapie réduisent les indications de la chirurgie pour cancer du sein. Les résultats oncologiques du traitement conservateur et radical sont encourageants et devraient inciter à promouvoir la détection précoce.

Abstracts : C100: Cancer du sein et grossesse : Diagnostic et traitement

AI. Touré, YC. Diouf Bathily, A. Mihimit.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c100.KJBV3941

ABSTRACT

INTRODUCTION : Le cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique, c’est le cancer féminin le plus fréquent dans le monde. C’est également le cancer le plus fréquent au cours de la grossesse. La survenue concomitante de ces deux entités cliniques pose différents problèmes d’ordre diagnostique, thérapeutique et pronostique. Sur le plan émotionnel, cette situation revêt un caractère dramatique, car la maladie cancéreuse, de réputation sombre, survient chez une femme en attente d’un événement heureux. Nous tenterons à travers ce travail, d’étudier les particularités diagnostiques, thérapeutiques de cette association mais également étudier l’issu de la grossesse et le devenir de la mère. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude prospective portant sur une année du 1er Janvier au 31 Décembre 2020 à l’Institut Joliot Curie de l’Hôpital Aristide le Dantec. Ont été incluses dans cette étude toutes les patientes venues d’elle-même ou référées pour la prise en charge d’un cancer du sein associé à la grossesse. Ces patientes étaient soit porteuses d’une grossesse et avaient accouché au courant de l’année 2020 soit elles étaient au plus à un an du post-partum. Elles avaient toutes un diagnostic histologique de cancer du sein confirmé en 2020. Ont été exclues toutes les patientes avec une suspicion de cancer du sein associé à la grossesse sans preuve histologique. RESULTATS : Treize cas de ont été colligés sur 850 cas de cancer du sein., sa fréquence était de 1,5% avec un âge moyen de 33 ans et une majorité multipare 3,4 en moyenne. Toutes nos patientes étaient diagnostiquées à un stade tardif avec 92% T4, 100% d’atteinte ganglionnaires et 38% métastatiques d’emblée. 92% présentaient un CCI avec 84% de SBRIII. Toutes nos patientes ont eu un protocole de chimiothérapie première avec du AC et des taxanes et une mastectomie. Toutes les grossesses ont abouti par un accouchement à terme avec un poids de naissance moyen de 3.000 g excepté une rétention à 26 SA et un RCIU. Le pronostic maternel est sombre avec une mortalité à 38%. CONCLUSION : Dans le souci d’une bonne prise en charge, il serait important de créer un réseau de centres experts afin d’optimiser la prise en charge et le suivit de la mère et de l’enfant à court moyen et long terme.

Abstracts : C99: L’apport de la pratique de ganglion sentinelle (GS) dans la prise en charge du cancer du sein dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis

F. Gilbert, R. Zouli, D. Serge, C. Philippe, Z. Bithar, N. Dipace Cheriet, A. Lucien, T. Taous, B. Phocas, D. Patrice, A. Cyrille.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c99.KGJR7280

ABSTRACT

INTRODUCTION :  Déterminer l’apport de la technique de GS dans la prise en charge du cancer du sein dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis, Sud de l’Oise. MATERIELS ET METHODES : Notre série était une étude rétrospective analytique et descriptive allant du 1er Janvier 2018 au 30 Juin 2020 et regroupe les patientes prises en charge pour cancer du sein, ayant bénéficiée de la réalisation de la technique de GS dans le service dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis, Sud de l’Oise. RESULTATS : Cent quarante sujets étaient inclus dans notre série. L’âge moyen était de de 60,65 ans avec les extrêmes de 27 et 90 ans. Le siège le plus fréquent des lésions étaient le QSE (46,43%). Selon le type histologique les carcinomes canalaires infiltrants (CCI) étaient majoritaires sur pièce biopsique (76,64%) et pièce opératoire (73,91%). Le grade SBRm 2 était fréquent (57,89%) devant le grade SBRm 1 (33,83%). La réalisation de ganglion sentinelle associée à une tumorectomie était faite dans 95,71% des cas. Avec le double marquage, les GS étaient bleus et atteints dans 9,3% des cas contre 77,51% de GS bleu non atteints. Les lésions pT1c étaient fréquentes (52,94%) avec une forte expression des récepteurs à l’œstrogènes (94,12%) et la progestérone (64,71%). Sur le plan moléculaire, les luminal A et luminal B étaient plus représentatives avec 44,35% et 47,65%. Les patientes avaient majoritairement bénéficié de la radiothérapie (94,49%) et hormonothérapie (80,92%). CONCLUSION : La pratique de la technique de GS associée à une tumorectomie ou zonectomie était la plus réalisée dans notre série avec une forte proportion de CCI, le grade histologique II. Une forte expression des récepteurs hormonaux était observée dans les lésions qui sont majoritairement Luminal A et Luminal B. Les GS étaient atteints dans les pT1c.

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