Abstracts : C38: Les GIST gastriques : Aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs : A propos de 7 cas colligés à l’institut Joliot Curie de 2000 à 2014

Abstracts : C38: Les GIST gastriques : Aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs : A propos de 7 cas colligés à l’institut Joliot Curie de 2000 à 2014

M. Ndiaye, J. Thiam, S. Dieng, Y. Mbacké, AC. Diallo, EHA. Baldé, S. Ka, H. Dem, M. Diop.
DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c38.KzW3y6LBmd

ABSTRACT

INTRODUCTION : Les tumeurs stromales de l’estomac sont des tumeurs mésenchymateuses rares qui constituent un sujet de controverse. Actuellement, elles sont bien caractérisées avec la découverte récente de la mutation du gène C-KIT et l’expression par les cellules tumorales de la protéine C-KIT. Le but de notre travail était de mettre le point sur les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, évolutifs et thérapeutiques des GIST gastriques. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 14 ans (de Janvier 2000 à Décembre 2014) à l’institut Joliot Curie de l’Hôpital Aristide le Dantec de Dakar. RESULTATS : Dans notre étude les GIST gastriques représentaient 5,15% d’un effectif de 136 tumeurs gastriques. On notait sept patients, cinq hommes et deux femmes avec un sex-ratio de 2,5. La moyenne d’âge des patients était de 51,2 ans avec des extrêmes de 33 et 62 ans. Les manifestations cliniques révélatrices étaient des douleurs abdominales chez cinq patients, des vomissements chez quatre patients et l’altération de l’état général chez deux patients. L’anémie était trouvée chez trois patients sur sept. La FOGD a été effectuée chez cinq patients sur sept et a été concluante chez tous les patients en objectivant le processus tumoral. L’examen histologique avait confirmé la malignité et le type stromale de la tumeur chez tous les patients. L’étude immunohistochimique avait montré la positivité du marqueur CD43 dans tous les cas. La TDM abdominale a été réalisée chez quatre patients. Quatre patients sur sept avaient bénéficié d’un traitement chirurgical. Un seul patient avait bénéficié d’une chimiothérapie et quatre patients avaient bénéficié d’un traitement à base d’imatinib. La durée moyenne de suivi de nos patients était de huit semaines avec un minimum d’une semaine et un maximum 60 semaine, d’ailleurs tous nos malades étaient perdus de vue à trois mois. CONCLUSION : Le pronostic péjoratif semble être majoré par le diagnostic tardif dans notre série.

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