Archive dans juillet, 7 2021

Original : Traitement des cancers de l’endomètre à l’institut Joliot Curie de Dakar : à propos de 30 cas

J. Thiam, E. Kahatwa, S. Ka, MM. Dieng, D. Diouf, AC. Diallo, PM. Gaye, A. Dem.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.28.28

OBJECTIF : Etudier les aspects thérapeutiques des cancers de l’endomètre à l’Institut Joliot Curie de Dakar. MATERIELS ET METHODES :  Il s’agit d’une étude rétrospective menée à l’Institut Joliot Curie de Dakar incluant tous les cas de cancers d’endomètre confirmés par l’histologie entre Janvier 2012 et Décembre 2016. RESULTATS : Il s’agissait de 30 cas de cancers d’endomètre sur une période de cinq ans. L’adénocarcinome endométrioïde était le type histologique le plus fréquent et était retrouvé chez 25 patientes soit 84% des cas. Les patientes étaient classées stades I et II de FIGO dans 43% des cas, stade III dans 24 % des cas et stade IV dans 33% des cas. La colpo-hystérectomie avec lymphadénectomie pelvienne (CHL) était le principal geste chirurgical effectué. Une radiothérapie externe était effectuée chez trois patientes soit 10%. Un cas de cystite radique ainsi qu’une radiodermite étaient enregistrés comme complication liée à la radiothérapie. Aucune patiente n’a bénéficié de curiethérapie. La chimiothérapie était effectuée chez 17 patientes soit 56,6 %. Elle était adjuvante chez 10 patientes soit 34% des cas. Les récidives pelviennes étaient notées chez trois patientes opérées soit 10%. Après 13 mois de suivi, la survie était de 50%. CONCLUSION : Le traitement du cancer de l’endomètre à l’Institut Joliot Curie de Dakar est marqué par la prépondérance de la chirurgie qui est encadré par la chimiothérapie et/ou la radiothérapie externe.
MOTS-CLES : Cancer ; Endomètre ; Chirurgie ; Chimiothérapie ; Radiothérapie.

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Original : Profil épidémiologique des cancers de l’œsophage à l’Institut Joliot Curie de Dakar en 2018

ME. Charfi, AH. Bagué, A. Ahmed Awaleh, S. Ka, A. Dem.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.24.24

INTRODUCTION : Le cancer de l’œsophage est l’un des cancers les plus fréquents dans le monde touchant plus souvent les sujets masculins que féminins et avec un pronostic sombre. Le but de notre travail était de décrire le profil épidémiologique des patients suivis pour cancer de l’œsophage à l’Institut Joliot-Curie en 2018. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant tous les patients suivis à l’institut du 1er Janvier 2018 au 31 Décembre 2018 pour cancer de l’œsophage avec une preuve histologique. RESULTATS : Le cancer de l’œsophage représentait le 5ème cancer pris en charge. Nous avons colligé 93 patients référés à l’institut pour la prise en charge d’un cancer de l’œsophage, 46 femmes (49,5%) et 47 hommes (50,5%). L’âge moyen était de 49 ans avec une médiane de 50 ans et des extrêmes de 22 ans et 84 ans. La notion de tabagisme était retrouvée chez 24 patients (25,8%) et concernait exclusivement des hommes (51%), associé chez six cas à une notion d’alcoolisme. Le délai de consultation médian était de cinq mois. La principale circonstance de découverte reste la dysphagie (87,1%), suivie de l’aphagie (4,3%) et de l’odynophagie (4,3%). Le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus représenté avec 89 patients (95,7%). L’adénocarcinome était retrouvé chez trois cas (deux hommes et une femme) et enfin un cas de carcinome adénosquameux. CONCLUSION : A l’Institut Joliot Curie de Dakar, le cancer de l’œsophage est essentiellement un carcinome épidermoïde. Il représente la cinquième localisation dans notre institut et survient chez des patients jeunes sans prédominance de sexe.
MOTS-CLES : Carcinome épidermoïde ; Adénocarcinome ; Œsophage ; Epidémiologie.

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Original : Profils épidémiologiques et diagnostiques des carcinomes épidermoïdes mammaires à l’Institut Joliot Curie de Dakar

M. Khairane, ME. Charfi, S. Ka, A. Dem.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.20.WEVK4653

INTRODUCTION : Le cancer du sein représente le premier cancer de la femme et constitue clairement un véritable problème de santé publique. Même si l’adénocarcinome reste de loin le type histologique le plus fréquent, ils existent d’autres types dont la fréquence est variable. Une forme particulière qui est le carcinome épidermoïde retient notre attention. MATERIELS ET METHODES : Les dossiers cliniques des patientes consultants à l’Institut Joliot Curie de Dakar entre le 1er janvier 2016 et le 30 juin 2020 ont été revus. Nous avons retenu les cas des carcinomes épidermoïdes mammaires purs ou mixtes. RESULTATS : Notre étude avait porté sur trois observations reçues et traitées à l’Institut Joliot Curie de Dakar. Ces patientes avaient 48, 50 et 48 ans respectivement. Elles n’avaient pas d’antécédents pathologiques particuliers. Elles étaient toutes ménopausées. Elles avaient consulté suite à une autopalpation d’un nodule mammaire. La biopsie avait conclu à un carcinome épidermoïde mammaire. Deux des trois patientes étaient en stade métastatique. CONCLUSION : A la fin de notre étude, nous recommandons une étude à plus large échelle incluant plusieurs centres. Les séquences thérapeutiques doivent être mieux évaluées et comparées à la forme la plus fréquente qui est l’adénocarcinome canalaire infiltrant.
MOTS-CLES : Carcinome épidermoïde ; Sein ; Epidémiologie ; Diagnostic.

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Original : Résultats carcinologiques et fonctionnels des laryngectomies pour cancer du larynx à l’Hôpital Principal de Dakar

CA. Lame, B. Loum, TB. Diallo, CB. Ndiaye, A. Diouf, M. Ndiaye, BK. Diallo.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.17.17

INTRODUCTION : Le retard diagnostique des cancers du larynx grève le pronostic et impose souvent une chirurgie très mutilante. OBJECTIF : Rapporter les résultats carcinologiques et fonctionnels de la chirurgie pour cancers du larynx à l’Hôpital Principal de Dakar. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique réalisée de Janvier 2009 à Décembre 2014 au sein du service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’Hôpital Principal de Dakar incluant les patients adultes porteurs d’un cancer du larynx traité par chirurgie à visée curative. RESULTATS : Cinquante patients ont été pris en charge pour cancer du larynx. Trente-sept d’entre eux ont bénéficié d’une laryngectomie. Les lésions classées cT2 représentaient 14%, et 16% étaient classées cT1. Il s’agissait presque exclusivement de carcinomes épidermoïdes (36/37). Une radiothérapie avait complété la chirurgie dans 11 cas avec un délai moyen de 2,75 mois. Sur le plan fonctionnel, des troubles de la déglutition étaient retrouvés chez deux patients avec deux cas de sténoses pharyngo-œsophagienne et un cas de fausses routes alimentaires. Sur le plan carcinologique, six malades ont présenté une poursuite évolutive tandis que quatre ont fait une récidive tumorale ou ganglionnaire. Un patient a présenté une métastase pulmonaire. La survie globale à 7 ans était de 33%. CONCLUSION : Le préjudice fonctionnel dans la chirurgie du cancer du larynx est important et au plan carcinologique les résultats, quoique satisfaisants, peuvent être améliorés avec une meilleure disponibilité des traitements adjuvants.
MOTS-CLES : Cancer ; Larynx ; Fonctionnel ; Carcinologique.

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Original : Mise en place d’un registre de Cancer au Sénégal : Résultats préliminaires

S. Baldé, O. Ba, M. Diop, A. Boye, G. Diouf, T. Fall, D. Dia, M. Mbengue.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.15.15

INTRODUCTION : Le Sénégal avec l’appui de l’OMS a entrepris la mise en place d’un Registre national de cancers. L’objectif de ce travail était d’évaluer les résultats préliminaires. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude préliminaire non exhaustive sur une période de trois mois allant du premier janvier 2013 au 31 mars 2013 au niveau de quatre hôpitaux de Dakar. RESULTATS : Deux cent quatre-vingt-neuf cas ont été recensés. Il s’agissait de 127 hommes (44%) et de 126 femmes (56%) avec une sex-ratio de 0,8. L’âge variait entre 20 à 90 ans avec une moyenne de 50 ans. Le mode de diagnostic principal était essentiellement histologique avec 76% des cas (n=219). Les localisations les plus fréquentes étaient : ORL (25% des cas), hépatique (7% des cas) et broncho-pulmonaire (4,5% des cas). Chez l’homme, le cancer du foie était la localisation la plus fréquente et chez la femme le cancer du col de l’utérus avec 16%. Le carcinome épidermoïde constitue le type histologique le plus fréquent avec 68% des cas suivis de loin par l’adénocarcinome avec 22% des cas. Trente-huit pour cent des patients étaient classés stade III et IV. Un quart de nos patients ont bénéficié d’un traitement palliatif. En revanche, 15 (15%) ont bénéficié de la chimiothérapie et 4% de radiothérapie. Le recueil de données était satisfaisant. CONCLUSION : Le cancer est une réalité sous-diagnostiqué au Sénégal. Les résultats préliminaires encouragent à rendre effectif le registre des cancers dans l’ensemble du pays.
MOTS-CLES : Registre ; Cancer ; Sénégal.

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Original : Epidémiologie et présentations anatomo-cliniques des cancers urologiques à l’unité de chirurgie oncologique du CHU Donka

B. Traoré, R. Bah, M. Bah, FS. Keita, SM. Barry, T. Kourouma.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.10.10

OBJECTIF : Déterminer la fréquence et décrire les aspects anatomocliniques des cancers urologiques à l’unité de chirurgie oncologiques de l’hôpital national Donka. MATERIELS ET METHODES : Cette étude était rétrospective et descriptive concernant les patients suivis et pris en charge pour cancers urologiques à l’unité de chirurgie oncologique de Donka de 2007 à 2017. L’âge, le sexe, les localisations primitives et les types histologiques ont été étudiés. RESULTATS : Nous avons colligé 40 cas de cancers urologiques dont 31 (77,5%) de sexe masculin. Ils étaient âgés de deux à 81 ans, avec une moyenne de 44,0 ans. Il s’agissait de cancers du rein (14 cas), de la prostate (12 cas), de la vessie (huit cas), du testicule (quatre cas), de la verge (un cas) et de l’urètre (un cas). Les cancers du rein étaient constitués de néphroblastomes (sept cas) et de carcinomes à cellules claires (sept cas). Tous les cancers de la prostate étaient des adénocarcinomes. Pour le cancer de la vessie, on dénombrait le carcinome urothélial (trois cas), le carcinome épidermoïde (deux cas), l’adénocarcinome lieberkhunien (un cas), le sarcome rhabdoïde (un cas) et le carcinome peu différencié (un cas). Les cas de cancers du testicule étaient des carcinomes embryonnaires (deux cas) et des seminomes (deux cas). Les cancers de la verge et de l’urètre étaient respectivement un carcinome épidermoïde et un carcinome urothélial. CONCLUSION : Les cancers urologiques étaient relativement fréquents dans notre unité. Les plus fréquents était les cancers du rein, de la prostate et de la vessie.
MOTS-CLES : Epidémiologie ; Rein ; Prostate ; Vessie ; Cancers.

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Original : Evaluation des facteurs pronostiques dans le cancer du sein chez la femme au Sénégal : à propos de 288 cas

M. Ndiaye, S. Dieng, J. Thiam, AC. Diallo, D. Diouf, S. Ka, A. Dem.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.6.6

INTRODUCTION : Au Sénégal le cancer du sein représente le deuxième cancer féminin et pose un problème de santé public majeur. Le but de ce travail était d’évaluer les facteurs pronostiques dans l’évolution du cancer du sein chez la femme. PATIENTS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une période sur un an allant du 1er janvier 2008 au 31 Décembre 2008 portant sur l’ensemble des femmes suivies pour cancer du sein au service de cancérologie à l’Institut Joliot Curie. Ainsi, 288 patientes atteintes de cancer du sein ont été colligés. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos malades était de 47,32 ans. La parité moyenne était de 4,9 enfants par femme. Vingt-deux soit 7% des patientes avaient un antécédent de cancer. Cliniquement, la taille tumorale était classée T4 chez 180 patientes soit 81%. Une atteinte ganglionnaire chez 188 patientes (65,2%). Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant avec 90,3% des cas. Une prédominance des grades SBRII et SBRIII a été observé (respectivement 41% et 46%). Les récepteurs hormonaux (RH) étaient positifs dans huit cas (24%). La surexpression du gène HER2 était retrouvée chez seulement quatre patientes sur 30. Les limites de la chirurgie étaient précisées chez 48 patientes avec des marges envahies chez sept patientes (14,5%). La présence d’emboles vasculaires était notée chez 18 patientes parmi les 29 dont la recherche a été effectuée chez 179 patientes soit 62%. Au moment du diagnostic initial, 45 patientes soit 19,7% des malades présentaient au moins une métastase distance. La majorité des patientes étaient reçues à un stade avancé (89%, classées entre stade III et IV). Une seule patiente était reçue au stade I. La survie globale pour les cancers du sein était à 72% à 3 ans et 30% à 5 ans. La survie globale à 5 ans des patientes au stade localisé de la maladie était de 85% contre 5% pour les patientes au stade avancé. CONCLUSION : Les facteurs pronostiques sont multiples et souvent péjoratifs chez nos patients avec une prédominance des femmes jeunes, des cancers localement avancés et des formes biologiques agressifs.
MOTS-CLES : Cancer du sein ; Grade SBR ; Récepteurs hormonaux ; HER2.

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Original : Les glioblastomes de l’enfant au service de neurochirurgie de Fann à Dakar

EHCN. Sy, M. Thioub, M. Mbaye, Y. Cissé, AB. Thiam, MC. Ba, SB. Badiane.
DOI: https://doi.org/10.54266/ajo.1.1.3.DRUG8652

INTRODUCTION : Le glioblastome (GBM) est une tumeur généralement de l’adulte. Cependant, il est rare en pédiatrie. Leur pronostic est uniformément péjoratif et les directives de prise en charge restent encore non codifiées. Nous avons réalisé une étude rétrospective afin d’en rechercher les particularités cliniques et pathologiques ainsi que les éventuels facteurs pronostiques. PATIENTS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 8 enfants porteurs de GBM confirmé à l’histologie, colligés au service de neurochirurgie du Centre Hospitalier National Universitaire de Fann, du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018. RESULTATS : La fréquence annuelle était de 2,6 cas. On notait une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,6. Le délai de consultation moyen était de 3 mois et demi. Le motif de consultation principal était le syndrome d’hypertension intracrânienne (HTIC) retrouvé chez 62,5% des cas. La région la plus concernée était le lobe pariétal (n=4). Le délai moyen de prise en charge chirurgicale était de 2,3 mois. La chirurgie d’exérèse a permis une résection macroscopiquement complète dans la moitié des cas. L’étude histologique avait retrouvé huit cas de glioblastome classé grade IV de l’OMS. Un seul patient avait bénéficié d’une radio-chimiothérapie adjuvante. Le taux de mortalité à 6 mois était de 85,7% avec une médiane de survie de 6,5 mois. CONCLUSION : Les glioblastomes demeurent une rareté chez l’enfant. Le traitement multimodal associant chirurgie d’exérèse, chimio- et radiothérapie reste le garant pour un meilleur pronostic.
MOTS-CLES : Glioblastome ; Enfant ; Dakar.

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