Case report : Uterine inversions of tumor origin in two cases at the Joliot Curie Institute at the Aristide Le Dantec University Hospital Center

S. Ka, A. Diakhaté, D. Diop, RO. Somé, AC. Diallo, M. Bah, ME. Charfi, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.42.SpbwgLIjTv

INTRODUCTION: Non-puerperal uterine inversions are a rare situation. Indeed, 85% of uterine inversions are puerperal. We report two cases observed at the Joliot Curie Institute of the Aristide le Dantec University Hospital. OBSERVATIONS: It was about a 39-year-old primigravida and a 47-year-old seventh gestational patient, who had a stage 4 of uterine inversion picture in relation to uterine sarcoma and uterine myoma respectively. The diagnosis was suspected at the clinic due to the absence of palpation of the uterus. Confirmation was made on medical imaging and intraoperatively. Management was radical with a total hysterectomy with bilateral adnexectomy via the vaginal and abdominal routes. However, in the first patient with sarcoma, surgery combined bilateral pelvic lymphadenectomy and was preceded by chemotherapy. CONCLUSION: Non-puerperal uterine inversion is a rare situation. Its treatment is essentially surgical. However, it is important to look for an etiology and in the case of a tumor to ensure that the mass is a cancer or not because the management and prognosis depend on it.
KEYWORDS: Uterine inversion; Uterine sarcoma; Vaginal mass.

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Case report : Hyperthyroïdie : Une toxicité tardive rare de la radiothérapie des cancers

K. Ka, AS. Badiane, I. Thiam, M. Mané, EHA. Baldé, EHA. Sall, NF. Ba, MM. Dieng, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.39.245FkYNA6u

INTRODUCTION : La radiothérapie des cancers de l’enfant, malgré les progrès techniques, reste délicate du fait de la hantise des toxicités à long terme, notamment les dysthyroïdies. Nous rapportons un cas d’hyperthyroïdie, survenue quatre ans après une irradiation pour un cancer du cavum. OBSERVATION : Il s’agit d’une jeune fille de 20 ans aux antécédents de cancer du cavum lors de ses 16 ans, traité par chimiothérapie d’induction puis radiothérapie à la dose de 70 Gy sur le cavum et 50 Gy sur les aires ganglionnaires cervicale et sus-claviculaire. La thyroïde recevait 24 Gy sur les lobes et 16 Gy sur l’isthme. La réponse tumorale était complète et stable. Quatre ans après la radiothérapie, apparaissent des signes d’irritabilité, de rébellion envers sa maman mis sous le compte d’une adolescence tardive, de thermophobie et de perte de poids. A l’examen clinique, nous notions une petite exophtalmie associée à un goitre prédominant à gauche. Le bilan thyroïdien confirmant une hyperthyroïdie : concentration de T4 libre supérieure à 67 pmol/l, TSH inférieure à 0,05 µU/ml (norme : 0,11-5), anticorps anti-récepteurs à la TSH à 56% (norme : 0-15). La scintigraphie au Technétium-99m montrait une asymétrie de la glande au profit du lobe gauche et l’échographie, un lobe gauche d’écho structure hétérogène sans nodule. Le diagnostic d’une hyperthyroïdie était retenu chez une jeune fille et le traitement par anti-thyroïdiens de synthèse était effectué, avec une rapide euthyroidie. L’évolution reste favorable à un an de suivi. CONCLUSION : Parmi les complications rares de la radiothérapie, se place l’hyperthyroïdie. Il est nécessaire d’y penser et de réaliser un dosage des hormones thyroïdiennes lors de la surveillance des patients irradiés pour éviter une errance diagnostique conduisant à des traitements psychotropes parfois évitables.
MOTS-CLES : Cancer de l’enfant ; Radiothérapie ; Hyperthyroïdie ; Toxicité tardive.

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Case report : Paratesticular rhabdomyosarcoma in a 30 months old child at the Lagoon Mother and Child Teaching Hospital (CHUMEL) in Cotonou

G. Bognon, AS. Gbenou, J. Akodjenou, E. Soho, SD. Kunaba, M. Guédénon, JM. Alao.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.34.1GklYaZHI5

INTRODUCTION: Paratesticular rhabdomyosarcoma is a rare and aggressive tumor. We report here a case in a 30 months old boy. OBSERVATION: The parents would have noticed a small, painless and rapidly evolving testicular mass in the six months old child. Not having health insurance, they went to the hospital only five months later. This was followed by a total ablation of the mass (without orchidectomy) and an anatomopathological investigation concluding to a pleiomorphic rhabdomyosarcoma. No chemotherapy was performed and the mass recurred two months later. This time, its ablation was followed by a series of non-adapted chemotherapy sessions with irregular follow-ups leading eight months later to the child’s admission at our department. He presented with a degraded general condition, associating an infectious and anemic syndrome, an important increase of the scrotal mass and the occurrence of a tumoral mass in the left iliac fossa. The tumoral nature of these masses was confirmed on abdominal ultrasound and scan. The tumor was classified stage II (AJCC Prognostic stages). The multidisciplinary medical staff indicated a total ablation of the two masses, followed by a new session of adapted chemotherapy, in the absence of radiotherapy means. The child died in the immediate surgery follow-ups due to cardiac arrest. CONCLUSION: In our context of insufficient technical facilities, only early detection and adapted imperative chemotherapy, would have enabled a durable remission in front of the paratesticular rhabdomyosarcoma.
KEYWORDS: Tumor; Paratesticular rhabdomyosarcoma.

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Original : Radiothérapie palliative hypofractionnée dans les cancers localement avancés des voies aéro-digestives supérieures

FAC. Cheumaga, MB. Ba, K. Ka, M. Mane, N. Ndour, PM. Diéne, AS. Badiane, I. Thiam, FN. Sarr, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.29.Pk7QUa5bgP

INTRODUCTION : Les cancers des voies aérodigestives supérieures sont un problème de santé publique. Ils ont causé plus de 400.000 décès en 2020 dont 6% sont survenus en Afrique. De nombreux patients consultent à des stades avancés et le seul traitement palliatif local pouvant être envisagé est la radiothérapie. Sur un volume tumoral très important, elle est souvent délivrée selon un étalement court en mode hypofractionné. MATERIELS ET METHODES : De Juin 2018 à Août 2021, 14 patients ont bénéficié d’une radiothérapie palliative hypofractionnée pour des tumeurs des voies aérodigestives supérieures localement avancées. Tous ont eu une confirmation anatomopathologique de leurs cancers. Les patients avec un statut de performance OMS inférieur ou égal à deux ont bénéficié d’une radiothérapie à la dose 20 à 39 Gy en cinq à 13 fractions. Ceux ayant eu une réponse objective ont bénéficié d’un complément de dose jusqu’à une dose totale équivalente de 70 Gy en fractions de deux Gy. RESULTATS : La tuméfaction cervicale et la détresse respiratoire étaient les symptômes les plus fréquents au diagnostic. Il s’agissait de carcinome épidermoïde chez 64,3% des patients et le site d’origine était l’hypopharynx dans 42,9% des cas. Cinq patients ont présenté une réponse objective locorégionale dont deux ont bénéficié d’un complément de dose. Tous les patients ont présenté une radiodermite grade 1 ou 2 et l’un d’eux a présenté une radiomucite grade 4 nécessitant une hospitalisation. CONCLUSION : La radiothérapie hypofractionnée constitue une approche thérapeutique qui pourrait être proposée aux patients avec des cancers localement avancés des voies aérodigestives supérieures.
MOTS-CLES : Cancer ; Voies aérodigestives supérieures ; Radiothérapie hypofractionnée.

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Original : Cancers localisés de l’œsophage : Une expérience bi-centrique et problématique de la prise en charge

K. Ka, MM. Dieng, PM. Gaye, S. Ka, FAC. Cheumaga, AS. Badiane, I. Thiam, MB. Ba, PM. Diène, M. Mané, O. Sarr, D. Dieng, EHA. Sall, J. Thiam, AC. Diallo, L. Gueye, F. Gning, M. Diagne, O. Thiam, M. Cissé, ME. Charfi, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.25.bz1UhBXi37

INTRODUCTION : Le cancer de l’œsophage est de pronostic sombre. Pendant longtemps, la chirurgie était le traitement de référence des formes localisées de cancer de l’œsophage. Depuis l’essai de Herskovic, la radiothérapie associée à la chimiothérapie à base de platine est devenue le standard en traitement néoadjuvant ou exclusif pour les cancers de l’œsophage. Nous rapportons les expériences des deux centres publics de radiothérapie de Dakar en nous focalisant sur les problèmes liés au suivi des formes localisées de cancers de l’œsophage traités. MATERIELS ET METHODES : Tous les patients traités par radiothérapie dans les services de Radiothérapie des Hôpitaux Aristide le Dantec et Dalal Jamm de 2018 à 2021 pour un cancer de l’œsophage localisé et histologiquement prouvé ont été inclus. De façon rétrospective, nous avons appelé toutes les familles pour avoir des nouvelles sur les conditions de suivi et de décès des patients. RESULTATS : De 2018 à 2021, 152 patients ont été traités pour un cancer localisé de l’œsophage. L’âge médian était de 48 ans (18 – 68) avec une majorité d’hommes (55,9%). Les facteurs de risque classique que sont l’alcool et le tabac étaient faiblement retrouvés, 4,6 et 11,2% respectivement. L’état général OMS 3 était plus retrouvé (58,5%). Le carcinome épidermoïde était le type histologique retrouvé avec une bonne différenciation cellulaire (57,2%). Globalement, les patients étaient classés T3 dans 52,6% des cas. 82 (54%) des patients étaient classés N1. Le bilan d’extension ne trouvait pas de maladie à distance. La chimiothérapie néoadjuvante était réalisée chez 85 (55,9%) patients, la chimiothérapie concomitante chez 131 (86,2%) des patients. Tous les patients ont eu une radiothérapie à la dose médiane de 47 Gy (30 – 50) avec un fractionnement de deux Gy (1,8 à deux). Après un suivi médian de 21,23 mois, une réponse clinique complète était notée chez 91 (59,8%) patients et 13 patients ont eu réponse histologique complète à la suite de biopsie et d’examen anatomopathologique demandé par leurs médecins référents. Sept patients sont décédés au cours du traitement pour une altération de l’état général. Après les traitements, 62 (40,7%) patients sont décédés. L’altération de l’état général suite à une gastrostomie était la cause principale de décès (66,1%) rapportées par les familles. Vingt-sept (17,7%) patients sont considérés comme étant perdus de vus après plusieurs appels téléphoniques. CONCLUSION : Le pronostic du cancer de l’œsophage au Sénégal est effroyable. Ce travail montre qu’il faut davantage s’organiser dans le circuit patient et surtout le suivi.
MOTS-CLES : Œsophage ; Suivi ; Cancer ; Sénégal ; Radiothérapie.

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Original : Profil épidémiologique et histologique des tumeurs du système nerveux central à Dakar

FAC. Cheumaga, K. Ka, MB. Ba, M. Mane, AC. Diallo, PM. Diéne, AS. Badiane, I. Thiam, FN. Sarr, H. Rachidou, PM. Gaye.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.19.v8Izbix3zh

INTRODUCTION : Les tumeurs du système nerveux central sont rares. Elles sont responsables d’une mortalité et d’une morbidité importantes. Les types histologiques varient selon l’âge. L’objectif de cette étude était de déterminer le profil épidémiologique et histologique des tumeurs du système nerveux central au Centre Hospitalier National Dalal Jamm. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive concernant les patients pris en charge dans le service d’Oncologie-Radiothérapie du Centre Hospitalier National Dalal Jamm de Novembre 2018 à Octobre 2021. L’âge, le sexe, les principaux signes révélateurs, la tumeur d’origine pour les lésions secondaires, la topographie des tumeurs, et les types histologiques ont été étudiés. RESULTATS : Nous avons colligé 82 cas de tumeurs du système nerveux central. L’âge médian des patients était de 43 ans avec des extrêmes de huit et 73 ans. Soixante-treize virgule deux pour cent des cas trouvés étaient des femmes. Les enfants représentaient 8,5% de la population étudiée. Les signes cliniques les plus fréquents au diagnostic étaient les céphalées (68,3%,), la baisse de l’acuité visuelle (28%) et les nausées/vomissements (24,4%). Il s’agissait de 72% de tumeurs secondaires dont la majorité était d’origine mammaire (58,6%) et pulmonaire (5,2%). Les tumeurs primitives étaient dominées par le glioblastome (39,1%). CONCLUSION : Les tumeurs du système nerveux central sont rares au Sénégal et généralement observées chez l’adulte. Elles sont majoritairement secondaires d’un cancer du sein et le glioblastome est la tumeur primitive la plus fréquente.
MOTS-CLES : Epidémiologie ; Tumeur ; Système nerveux central ; Sénégal.

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Original : Elévation du taux de PSA sérique : Corrélation histologique avec les biopsies des tumeurs prostatiques au Togo

DM. Sambiani, KM. Agbébey, MF. Apithy, M. Guira, S. Ka, A. Dem.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.15.aZieZorSLo

OBJECTIF : Déterminer la corrélation entre le taux sérique de PSA et les résultats anatomopathologiques des biopsies prostatiques dans notre pratique. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2020 (cinq ans) dans les services d’Urologie, les laboratoires d’Anatomie et Cytologie Pathologiques du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHUSO) et de la clinique Autel d’Élie. Ont été inclus tous les dossiers de patients présentant une tumeur prostatique ayant reçu une biopsie et enregistrés dans les dit-services durant la période d’étude. RESULTATS : Deux cent huit dossiers de biopsie pour tumeurs prostatiques ont été colligés. L’âge moyen des patients était de 66,37 ± 9,85 ans. La tranche d’âge la plus représenté était celle de [60 – 70[ ans. Le taux moyen de PSA des patients était de 793,53 ng/ml. Des 208 biopsies prostatiques réalisées, les adénocarcinomes (ADC) représentaient 64,4% (n=134). Les patients ayant un adénocarcinome avaient un taux moyen de PSA de 1.209,37 ng/ml. Pour les adénomyomes, le taux moyen était de 40,52 ng/ml. Soixante-et-neuf patients ayant un adénocarcinome (33,2%) avaient un taux de PSA ≥100 ng/ml. CONCLUSION : Nous avions noté une relation statistiquement significative entre le taux de PSA total et la découverte de cancer. Ainsi toutes élévation du taux de PSA doit conduire à la réalisation de biopsie pour une confrontation histologique. Cependant, il n’existait pas de relation statistiquement significative entre l’élévation du PSA total et le grade histologique.
MOTS-CLES : Corrélation PSA et biopsie ; Adénocarcinome de la prostate ; Biopsie prostatique ; Togo.

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Original : Retrospective analysis of para-aortic lymph node recurrence in locally advanced cervix cancers treated with “pelvic-only field” radiotherapy

EN. Séka, KD. N’chiépo, GG. N’da, BAW. Mossé, S. El Majjaoui, N Benjaafar.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.9.MXhLpWr8cI

INTRODUCTION: Previous studies suggested that treating para-aortic lymph node micro-metastases with extended-field radiotherapy could result in higher rate of tumor control in high-risk locally advanced cervical cancers. Our study aimed to assess the patterns of recurrences following pelvic-only irradiation, with an emphasis on recurrence in para-aortic lymph node. MATERIALS AND METHODS: We retrospectively evaluated pattern of recurrences in patients with cervical cancers who were treated with definitive pelvic radiotherapy at our institution from 2013 to 2016. Univariate and multivariate analyses were performed to identify risk factors associated with para-aortic lymph node recurrence. RESULTS: We enrolled 463 patients in the study. The median of follow-up was 63.5 months. Five-years overall survival, recurrence-free survival, and para-aortic lymph node recurrence rates were respectively 78.9%, 76.2% and 6.5%. During follow-up, 23.33% experienced recurrences. Most often tumor recurred locally (42.60%). Para-aortic recurrences were found in 26 patients. Patients’ age (≤57 years) (HR=4.9, p=0.002), histological subtype (adenocarcinoma) (HR=2.7, p=0.035), presence of pelvic lymph node metastasis (HR=0.3, p=0.037) and absence of brachytherapy (HR=6.5, p<0.0001) were significantly associated with para-aortic lymph node (PALN) recurrence in multivariate analysis. CONCLUSION: Recurrences following pelvic-only irradiation were frequently observed in the pelvis. Clinical characteristics associated with a high risk of PALN recurrence were young age, absence of brachytherapy, presence of pelvic lymph node metastases, and the adenocarcinoma subtype. However, further studies with a greater number of patients need to be undertaken.
KEYWORDS: Radiotherapy; Recurrences; Para-aortic; Cervical cancer.

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Original : Etude comparative entre l’irradiation prophylactique des ganglions et la radiothérapie du champ atteint dans le cancer de l’œsophage au stade précoce

M. Keita, WB. Shen, M. Bah, A. Camara, IK. Kondé, B. Traoré, SC. Zhu.
DOI: 10.54266/ajo.2.1.3.RxCxWHpxgo

OBJECTIF : Analyser la faisabilité de l’irradiation prophylactique des ganglions dans le cancer de l’œsophage au stade précoce, évaluer l’effet curatif de la radiothérapie et déterminer les causes de l’échec du traitement. MATERIELS ET METHODES : Les données de 123 patients atteints d’un cancer de l’œsophage classé T1-2 N0-1 M0 ont été rétrospectivement étudiées. Les patients étaient répartis en deux groupes en fonction des modalités de la radiothérapie. Parmi eux, 102 ont bénéficié d’une radiothérapie du champ atteint et 21 ont bénéficié d’une irradiation prophylactique des ganglions. Une analyse comparative dans les deux groupes a été réalisée. RESULTATS : Chez les 123 patients, les taux de survie à un, trois et cinq ans étaient respectivement de 87,8%, 47,2% et 36,6%. Les taux de contrôle local à un, trois et cinq ans étaient de 89,4%, 67,5% et 48,8%, respectivement. Les taux de survie à un, trois et cinq ans chez 21 patients traités par une irradiation prophylactique des ganglions étaient de 90,5%, 47,6% et 42,9%, contre 86,3%, 49,0% et 35,2%, respectivement chez 102 patientes traités par la radiothérapie du champ atteint. Aucune différence significative n’a été trouvée entre les deux groupes (Chi2=0,290, p=0,588). Nos résultats indiquent que l’irradiation prophylactique des ganglions diminue significativement la survenue de métastases ganglionnaires (Chi2=5,778, p=0,016). CONCLUSION : La radiothérapie conformationnelle en 3D est l’un des meilleurs schémas thérapeutiques de radiothérapie dans le cancer de l’œsophage stade précoce. L’irradiation prophylactique des ganglions serait une option pour prévenir les métastases ganglionnaires régionales. La question de savoir si l’irradiation prophylactique des ganglions conduit à une amélioration de la survie globale, les résultats de la présente étude suggèrent des enquêtes plus approfondies.
MOTS-CLES : Cancer de l’œsophage ; Radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle ; Pronostic ; Irradiation prophylactique des ganglions ; Radiothérapie du champ atteint.

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