Catégory dans Volume 1 (2021)

Case report : Tumeur stromale gastro-intestinale à localisation jéjunale : Une rare cause de masse abdominale chez la femme âgée

AC. Diallo, A. Ndong, I. Niang, MB. Ba, JA. Thiam, PS. Dieng, S. Ka, I. Konate, A. Dem.
DOI: https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.65.XVEP9876

OBJECTIF : Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une masse abdominale dont le diagnostic final est une tumeur stromale gastro-intestinale (GIST). OBSERVATION : Il s’agissait d’une patiente âgée de 61 ans sans antécédents pathologiques, reçue pour une augmentation progressive de volume de l’abdomen évoluant depuis un an, indolore. A l’examen, la patiente avait un bon état général, des constantes normales. Nous notions une masse abdomino-pelvienne d’environ 20 cm de grand axe, mobile. Le reste de l’examen était sans particularité. Le bilan biologique était normal. La tomodensitométrie abdominopelvienne mettait en évidence une masse tissulaire avec des remaniements nécrotiques. Une indication opératoire a été posée. A l’exploration, nous notions une masse développée sur le bord mésentérique à 45 cm de l’angle de Treitz. Elle n’est pas associée à de l’ascite ou à une carcinose péritonéale. Il n’y avait pas de lésion hépatique également. La résection intestinale emportant la masse a été réalisée suivie d’une anastomose termino-terminale. Les suites opératoires étaient simples. L’examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire a posé le diagnostic d’une GIST. L’évolution post-opératoire à trois mois était excellente tant sur le plan clinique que radiologique. CONCLUSION : Le cas que nous rapportons souligne la possibilité de retrouver une GIST à localisation jéjunale malgré une présentation clinique peu usuelle. Elle montre également la difficulté d’obtenir un diagnostic préopératoire et le rôle central de la chirurgie dans la prise en charge.
MOTS-CLES : Tumeur stromale gastro-intestinale ; GIST jéjunale ; Chirurgie ; Résection intestinale ; Imatinib.

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Case report : Carcinome indifférencié du nasopharynx associé à une dermatomyosite paranéoplasique à un stade précoce T1N0M0 : A propos d’un cas et revue de la littérature

S. Panandtigri, M. Charkaoui, NPX. Sia, N. Benchakroun, C. Tarek, M. Bourhafour, Z. Bouchbika, H. Jouhadi, N. Tawfiq, S. Saharaoui, A. Benider.
DOI: https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.60.JFIC4813

RESUME : La dermatomyosite (DM) est une maladie auto-immune rare, caractérisée par une atteinte inflammatoire non infectieuse de la peau et des muscles prédominants aux ceintures. Elle serait associée à environ un cas sur 1.000 au carcinome nasopharyngé (NPC). Cette association a été décrite pour les stades localement avancés, stade II et stade III du NPC. Peu décrite à des stades précoces (stade I), sa symptomatologie est souvent révélatrice du cancer dont le diagnostic repose sur cinq critères : la faiblesse musculaire des membres proximaux, l’élévation des enzymes musculaires sériques, les anomalies musculaires histologiques à la biopsie musculaire, l’anomalie électromyographique et la manifestation dermatologique inflammatoire clinique. Le traitement repose sur la corticothérapie et le traitement étiologique du cancer. Le pronostic des NPC chez les patients atteints de DM paranéoplasique est comparable aux patients non atteints. Nous rapportons ce cas de DM révélant un NPC à un stade précoce et nous faisons le point sur l’état des connaissances sur la DM paranéoplasique associée à un NPC rarement décrite. En effet, au Maroc la dernière description d’un cas remonte en 2016.
MOTS-CLES : Dermatomyosite ; Paranéoplasie ; Nasopharynx ; Corticothérapie ; Radiothérapie.

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Original : Profil des cancers de la parotide à la clinique ORL Lamine Sine Diop du CHU de Fann

A. Dièye, H. Younés, C. Ndiaye, H. Ahmed, L. Yassine, B. Loum, M. Ndiaye, IC. Ndiaye.
DOI: https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.55.WMWE8515

INTRODUCTION : Les cancers de la parotide sont caractérisés par une grande diversité histologique et ils posent des problèmes diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs. Nous livrons à travers cette étude notre expérience sur la prise en charge des tumeurs malignes de la parotide. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique réalisée sur une période de 12 ans dans le service d’ORL du CHNU de Fann. RESULTATS : L’âge moyen au moment du diagnostic était de 48 ans avec un sex-ratio de 1,6. La durée d’évolution des symptômes était d’environ de 47 mois. La tuméfaction parotidienne était présente chez tous les patients et une paralysie faciale périphérique était retrouvée chez 31% des patients. L’échographie de la région parotidienne a été réalisée chez 11 patients, soit 34% et la tomodensitométrie chez 18 patients, soit 56%. La cytoponction était effectuée chez 11 patients. Les cancers parotidiens représentaient 44% de l’ensemble des tumeurs parotidiennes. Soixante-huit pour cent des patients ont consulté au stade de T4. Soixante-onze pourcent des patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome muco-épidermoïde. Cinq patients ont bénéficié de radiothérapie. Les suites opératoires ont été dominées par la PFP (18%). Sept cas de décès ont été enregistrés. CONCLUSION : Le profil des cancers de la parotide est caractérisé par l’âge jeune, le stade avancé au diagnostic et l’absence de traitement adapté caractérisé en dehors de la chirurgie par la rareté de la radiothérapie et de la chimiothérapie.
MOTS-CLES : Parotide ; Cancer ; Parotidectomies ; Radiothérapie.

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Original : Prise en charge des mélanomes cutanés à l’Institut Joliot Curie de Dakar

JC. Balegana, S. Ka, D. Diouf, J. Thiam, M. Dieng, PM. Gaye, M. Diop, A. Dem.
DOI: https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.52.XRGI9314

BUT : Etudier les aspects cliniques et thérapeutiques des mélanomes cutanés à l’Institut Joliot Curie de Dakar. PATIENTS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive et critique à l’Institut Joliot Curie de Dakar incluant tous les cas de mélanomes confirmés par l’histologie entre Janvier 2008 et Décembre 2013. RESULTATS : Au cours de la période d’étude, 21 cas ont été pris en charge. La localisation était plantaire dans 76% des cas. Le type acral était retrouvé dans 85,7% des cas. Tous les patients avaient un niveau de Clark supérieur ou égal à IV avec un indice de Breslow supérieur à deux mm. La chirurgie d’exérèse était réalisée chez 14 patients avec curage ganglionnaire inguinale chez 12 patients. La moyenne de suivi était de 16 mois avec une survie globale de 58,7% à six mois et 51% à un an. CONCLUSION : La majorité des patients présentaient un mélanome acral et ont bénéficié d’un traitement chirurgical, aucune immunothérapie qui à ce jour a révolutionné la prise en charge des mélanomes avancés n’a été administrée.
MOTS-CLES : Mélanome ; Institut Joliot Curie ; Dakar.

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Original : Le dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand à l’Hôpital National de Niamey : A propos de 12 cas

A. Soumaila, AI. Dourahamane, I. Dillé, OS. Galadima, HM. Zaki, G. Hakimi, YD. Harouna.
DOI: https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.42.PYPN1827

BUT : C’est de rapporter les aspects cliniques et thérapeutiques du dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand (DFS) à l’Hôpital National de Niamey. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit de 12 patients colligés de manière prospective sur trois ans. RESULTATS : Il s’agit de sept hommes et cinq femmes chez qui le diagnostic de DFS a été posé sur la base de preuve histologique. L’âge moyen était de 46,5 ans. La tumeur siégeait majoritaire sur le tronc (paroi abdominale et dos) chez sept malades soit 58,33%.  Le bilan d’extension était négatif chez tous les malades et ont tous bénéficiés d’un traitement chirurgical. Ce traitement consistait à une exérèse large avec des marges latérales et profondes comprises entre trois et cinq cm. Le taux de récidive est de 25% dans un délai moyen de 17 mois. CONCLUSION : Le DFS est une tumeur rare à Niamey. Il siège essentiellement au tronc. Son traitement est chirurgical avec un taux de récidive élevé.
MOTS-CLES : Dermatofibrosarcome ; Traitement chirurgical ; Récidive.

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Original : Léiomyome utérin géant accouché par le col : A propos de trois cas à Ouagadougou

N. Zongo, AH. Bagué, M. Windsouri, PB. Yaméogo, NML. Ouédraogo, J. Sawadogo.
DOI: https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.45.NROO2456

INTRODUCTION : Les léimyofibromes utérins géants accouchés par le col utérin sont rares. MATERIELS ET METHODES : Nous rapportons 3 observations dans le but de décrire notre approche diagnostique et thérapeutique. RESULTATS : Il s’agit de trois patientes âgées de 40, 49 et 41 ans reçues pour des douleurs pelviennes intenses associées à des métrorragies et à une sensation de pesanteur pelvienne. Le délai moyen de consultation était de trois ans. Elles étaient toutes multipares. L’examen gynécologique a permis de noter une masse tissulaire ferme, à surface lisse et régulière de huit cm en moyenne, occupant la cavité vaginale tout en respectant les parois vaginales. L’examen au speculum n’était pas possible à cause la taille de la masse qui affleure le tiers inférieur du vagin. L’imagerie par résonance magnétique a évoqué un myome accouché par le col chez toutes les trois patientes. Une hystérectomie totale a été réalisée chez toutes les patientes. L’histologie de la pièce d’hystérectomie totale a conclu à un léiomyome utérin dans tous les cas. CONCLUSION : Les léiomyomes utérins géants accouchés par le col sont rares. L’imagerie par résonnance magnétique est d’un apport notable dans le diagnostic. Le traitement est le plus souvent une hystérectomie totale chez les femmes non désireuses de grossesse.
MOTS-CLES : Myomes utérins géants ; IRM ; Hystérectomie.

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Review : Facteurs associés aux cancers de la cavité orale en Afrique Subsaharienne : Synthèse de la littérature

A. Dieng, AD. Faye, MM. Ndiaye, G. Diop, A. Bouazé, M. Diouf.
DOI : https://www.doi.org/10.54266/ajo.1.2.34.MEUN5028

INTRODUCTION : Les cancers de la cavité orale constituent aujourd’hui un problème de santé publique selon les données épidémiologiques de l’OMS. Il existe plusieurs facteurs associés aux cancers de la cavité orale mais ils sont variables selon les régions géographiques. OBJECTIF : L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs associés aux cancers de la cavité orale chez les populations d’Afrique Subsaharienne à travers une revue systématique de la littérature. METHODE : A travers les données disponibles de la période de Janvier 1980 à Décembre 2019, une synthèse de la littérature a été réalisée. La stratégie de localisation des écrits comportait une recherche électronique dans les bases de données MEDLINE, EMBASE et GOOGLE SCHOLAR de 1980 à 2019 et une recherche manuelle dans la liste des références des articles identifiés par effet boule de neige. Les données ont été extraites de façon indépendante par deux chercheurs sur un tableur Excel©. Les paramètres recueillis de chaque étude étaient l’auteur, le pays, le type d’étude, la période d’étude, l’effectif, l’âge, le sexe et les facteurs étudiés. RESULTATS : Sur 1.318 articles retrouvés, 24 ont été sélectionnés. Les données contenaient 17.290 patients dont 8.229 hommes soit un sex-ratio 0,91. Les facteurs étudiés étaient le tabac, l’alcool, l’alimentation, l’infection, la génétique et les facteurs sociaux. CONCLUSION : Les résultats rapportés montraient que plusieurs facteurs sont associés à la survenue des cancers de la cavité orale en Afrique Subsaharienne. Leur identification et leur contrôle permettraient de réduire la morbidité et mortalité de cette pathologie.
MOTS-CLES : Cancer ; Cavité orale ; Afrique Subsaharienne ; Facteurs associés ; Revue systématique.

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